J.S : Je voudrais que les gens sachent que mon père était quelqu’un d’honnête, un travailleur acharné. Il était en outre un père merveilleux. Nos deux parents nous ont inculqué des valeurs fondamentales à ma sœur et moi. Il était quelqu’un de très actif au sein de la communauté de Roswell et était impliqué dans de nombreux projets. Il avait en charge par exemple la présidence de l’Optimist Club de la ville (fondation américaine qui existe depuis 1919 et qui vient en aide à l’enfance), il était président de la Chambre de Commerce Red Coats de Roswell entre autres choses. J’ai été béni, pour avoir eu des parents comme les miens et pour avoir pu également travailler quotidiennement avec mon père pendant près de cinq ans. Une dernière chose à ce sujet. Mon père ne s’est jamais servi de son histoire pour sa renommée ou pour faire fortune. Il n’a pas écrit de livre, n’a pas fait de film et ne s’est jamais servi de ses déclarations pour faire de l’argent. Pour cela, je l’applaudis et lui rends hommage.
Le lieutenant Walter G.HAUT en 1947
Est-ce que votre père vous parlez souvent de l’affaire de Roswell et que disait-il à ce sujet ?
J.S : Avant le milieu des années 1970, je n’avais jamais entendu parler de l’incident de Roswell. Mon père ainsi que le reste du personnel de la Base avait reçu des instructions dans ce sens. Je me souviens d’une remarque qu’il m’avait faite à ce sujet, sur le fait qu’on leur avait dit de garder le silence sur cette affaire, sous peine de faire perdre à leurs ayant - droits (enfants et petits-enfants), tous les avantages liés à leurs statuts de vétérans y compris les demandes de bourses pour les Universités.
En 1953 à une cérémonie pour l'Optismist Club de Roswell, il se trouve sur la photo à gauche
Durant toute sa vie, il n’a cessé de dire que les débris récupérés sur le site du crash en 1947, n’étaient pas ceux d’un ballon-sonde mais bien ceux d’un engin étranger. Avez-vous de nouvelles informations à ce sujet ?
J.S : Mon père a déclaré officiellement que ce qui s’était écrasé "ne provenait pas de cette planète". Souvenez-vous, qu’il n’était pas uniquement l’officier responsable des relations publiques de la Base Aèrienne de Roswell, mais aussi un navigateur/bombardier avec une accréditation de vol. Par conséquent, il connaissait bien, comme tous les équipages de cette base, les différents types d’appareils qui existaient à l’époque, les nôtres comme ceux des autres puissances. Pour eux, ne pas reconnaîtrent un simple ballon météorologique était ridicule.
Et en 2005.
Pensez-vous que votre père a subi des pressions de la part de sa hiérarchie pendant le reste de sa carrière militaire ?
J.S : Mon père a quitté le service actif vers la fin de l’année 1948 et faisait partie par la suite des réservistes. Je ne trouve pas d’informations dans ses registres personnels ou ses relevés de carrière qui indiqueraient quelque pression que ce soit. En revanche, je me demande pourquoi mes parents sont restés sur Roswell alors que mon père aurait préféré suivre le Colonel Blanchard. Mais leur réponse était que cette ville était un bon endroit pour élever des enfants et puis ils s’étaient fait beaucoup d’amis par ici.
Est-ce que vous continuez à avoir des relations avec des enfants d’autres témoins de l’affaire de Roswell comme ceux de Jesse Marcel par exemple ?
J.S : Je parle à certains des autres enfants de temps en temps. Mais, nous n’avons pas de réunions à propos de l’incident. En revanche, je reçois quelquefois des nouvelles de personnes ici sur Roswell dont un parent faisait partie du personnel de la base, et je récolte des informations par ce biais. Jusqu’ici, je n’ai pas eu une seule personne pour me dire que c’était un canular, un mythe ou un ballon météorologique.
Quel est le livre à votre avis qui parle le mieux de votre père ?
J.S : Je n’ai pas vraiment de réponse à cela. Je crois que c’est le livre de Don Schmitt et Tom Carey Witness to Roswell qui est le plus documenté (à ma connaissance), sur l’incident et ses implications.
Interview faite par Internet en Juillet 2207
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Pour plus de renseignements et notamment sur sa déclaration sous serment (Affidavit) traduite en Français par Gildas Bourdais : Affidavit de Walter Haut
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