Tous ceux qui s’intéressent à la question des enlèvements ont au moins
entendu parler du Dr Leir et de ses opérations d’implants, supposés
d’origine extraterrestre. Il avait déjà écrit en 1998 un premier livre
sur ce sujet controversé, réédité en 2000 et traduit en français en 2003
sous le titre OVNIS et implants. Un chirurgien témoigne (Editions
du Mercure Dauphinois) (1). Où en est-il aujourd’hui ? Il répond à
cette question dans son nouveau livre, publié chez le même éditeur,
qu’il a écrit à la demande même de l’éditrice, Mme Geneviève Dubois, le
livre étant publié d’abord en français et traduit par moi au fur et à
mesure de son écriture, en liaison étroite avec Roger Leir, qui est un
ami.
Dans ce nouveau livre, qui devait paraître fin septembre 2012, Le Dr
Leir retrace rapidement sa recherche sur les implants – de minuscules
corps étrangers trouvés en diverses parties du corps. C’est une aventure
déjà longue, et semée d’embûches, qui a commencé avec une première
opération en 1995, en Californie. Puis Roger Leir en vient à ses
opérations les plus récentes, principalement les trois dernières, en
2007, 2008, jusqu’à la seizième en avril 2010.
Certains témoins se souviennent partiellement d’avoir été enlevés à bord d’ovnis, éventuellement à l’aide de séances de régression hypnotique pratiquées par sa collègue et amie Yvonne Smith. On découvre que c’est souvent une « histoire de famille », de parents à enfants, ce qui ne surprendra pas les lecteurs déjà familiers de ce sujet.
Certains témoins se souviennent partiellement d’avoir été enlevés à bord d’ovnis, éventuellement à l’aide de séances de régression hypnotique pratiquées par sa collègue et amie Yvonne Smith. On découvre que c’est souvent une « histoire de famille », de parents à enfants, ce qui ne surprendra pas les lecteurs déjà familiers de ce sujet.
Le livre comprend, comme le premier, une annexe scientifique importante
qui présente en détail une étude réalisée sur l’un de ces implants. On y
verra que ces implants présentent des caractéristiques et des
propriétés très particulières. Ils sont notamment protégés par une
membrane très résistante qui semble empêcher toute réaction
inflammatoire. Leur composition chimique est complexe, avec des
proportions isotopiques qui les rapprochent plus de matériaux
météoritiques que d’origine terrestre. Certains semblent contenir des
nanotubes de carbone. Tant qu’ils sont encore dans le corps, certains
émettent des ondes radio, très faibles mais sur des fréquences
inhabituelles, en Méga et Gigahertz. Tout cela est expliqué en détail
dans le livre.
Dans les deux derniers chapitres, on apprend que ces implants semblent intéresser des conseillers scientifiques du président Obama, en particulier pour de futures applications médicales, si l’on arrive un jour à reproduire ces mystérieuses membranes protectrices anti-rejet. Combien de vies humaines pourra-t-on ainsi sauver, se demandent-ils, dans un curieux document divulgué en application de la loi sur la liberté de l’information (FOIA). Ils ont été impressionnés par un exposé du Dr Leir lors d’une conférence de presse à Washington en 2009. On peut d’ailleurs se demander si de telles études ne sont pas déjà engagées dans quelque laboratoire secret, mais dont ils ne sont pas informés…
Dans les deux derniers chapitres, on apprend que ces implants semblent intéresser des conseillers scientifiques du président Obama, en particulier pour de futures applications médicales, si l’on arrive un jour à reproduire ces mystérieuses membranes protectrices anti-rejet. Combien de vies humaines pourra-t-on ainsi sauver, se demandent-ils, dans un curieux document divulgué en application de la loi sur la liberté de l’information (FOIA). Ils ont été impressionnés par un exposé du Dr Leir lors d’une conférence de presse à Washington en 2009. On peut d’ailleurs se demander si de telles études ne sont pas déjà engagées dans quelque laboratoire secret, mais dont ils ne sont pas informés…
Roger Leir revient aussi sur l’affaire de Varginha. J’avais traduit en
français son livre sur l’accident supposé d’un ovni à Varginha, au
Brésil en 1996, une autre enquête très intéressante qui a été publiée
chez le même éditeur en 2004 (2), avant même l’édition américaine.
Justement, Roger Leir a pu retourner à Varginha avec ses amis
brésiliens, et il fait le point sur l’affaire dans son nouveau livre. Il
y a constaté que le mur du secret semble s’y être renforcé…
Pour finir, Roger Leir nous livre quelques idées personnelles, intéressantes, sur la signification possible de ce dossier encore si mystérieux des ovnis : quel progrès a-t-on fait pour la fin du secret et comment cela va-t-il affecter notre avenir ? Quels rapports avec ce qui menace notre survie terrestre, en particulier le réchauffement de la planète, les séismes, les risques nucléaires, que les ovnis semblent surveiller de près…
Que penser de tout cela ? Je ne crois pas que ces données scientifiques suffiront pour convaincre les sceptiques, mais du moins devraient-elles les faire un peu réfléchir, et retenir un peu leurs jugements négatifs. Il en est ainsi de toute l’ufologie depuis plus de soixante ans : les sceptiques n’ont jamais cessé d’en rire, mais la question avance quand même, peu à peu. Notamment sur cette question des enlèvements et des implants grâce à des esprits indépendants et courageux comme Roger Leir, et comme Budd Hopkins, autre pionnier de premier plan, mort en 2011, qui avait aidé Leir et auquel il rend hommage à la fin de son livre.
Pour finir, Roger Leir nous livre quelques idées personnelles, intéressantes, sur la signification possible de ce dossier encore si mystérieux des ovnis : quel progrès a-t-on fait pour la fin du secret et comment cela va-t-il affecter notre avenir ? Quels rapports avec ce qui menace notre survie terrestre, en particulier le réchauffement de la planète, les séismes, les risques nucléaires, que les ovnis semblent surveiller de près…
Que penser de tout cela ? Je ne crois pas que ces données scientifiques suffiront pour convaincre les sceptiques, mais du moins devraient-elles les faire un peu réfléchir, et retenir un peu leurs jugements négatifs. Il en est ainsi de toute l’ufologie depuis plus de soixante ans : les sceptiques n’ont jamais cessé d’en rire, mais la question avance quand même, peu à peu. Notamment sur cette question des enlèvements et des implants grâce à des esprits indépendants et courageux comme Roger Leir, et comme Budd Hopkins, autre pionnier de premier plan, mort en 2011, qui avait aidé Leir et auquel il rend hommage à la fin de son livre.
Le Dr Roger Leir m’a demandé de lui écrire une préface et je l’ai fait
avec plaisir. Je l’ai rencontré pour la première fois en septembre 1999
à la conférence internationale de Leeds, en Grande-Bretagne, à laquelle
j’étais invité pour présenter le rapport du Cometa, publié récemment,
au mois de juillet. Je commençais alors à être connu hors de France
comme auteur et conférencier, notamment pour mes contributions à l’étude
de l’affaire de Roswell. Je m’intéressais aussi beaucoup au dossier des
enlèvements, et j’étais justement en train de lire son premier livre
sur les implants, The Aliens and the Scalpel, paru en 1998. A mon
arrivée à la conférence, la première personne je que vis dans le hall
d’entrée était le Dr Leir. Je me présentai aussitôt et lui montrai son
livre que j’avais dans mon sac :
- Dr Leir, je suis en train de lire votre livre, et je le trouve passionnant !
Il me sourit et nous devînmes aussitôt amis. Il était pour sa part intéressé par le rapport du Cometa, qui avait attiré l’attention dans le monde entier, dès sa parution. Le soir même, l’organisateur de la conférence, le regretté Graham Birdsall, nous plaça à la même table pour le dîner, et nous eûmes une intéressante conversation. Depuis cette date, nous avons eu plusieurs occasions de nous revoir, à l’occasion d’autres conférences : en France où il a été reçu une semaine à Paris, en septembre 2003 ; en Italie, en Irlande, et aux Etats-Unis, à Roswell en 2007. Ainsi, nous avons gardé le contact pendant toutes ces années. J’ai eu l’occasion de prendre sa défense contre des critiques, parfois virulentes sur Internet, et même en France où il s’est fait insulter dans une émission grand public ! C’est souvent ce que l’on récolte dès lors que l’on fait un travail de pionnier : on dérange, et on suscite des réactions de mises en doute et de jalousie.
- Dr Leir, je suis en train de lire votre livre, et je le trouve passionnant !
Il me sourit et nous devînmes aussitôt amis. Il était pour sa part intéressé par le rapport du Cometa, qui avait attiré l’attention dans le monde entier, dès sa parution. Le soir même, l’organisateur de la conférence, le regretté Graham Birdsall, nous plaça à la même table pour le dîner, et nous eûmes une intéressante conversation. Depuis cette date, nous avons eu plusieurs occasions de nous revoir, à l’occasion d’autres conférences : en France où il a été reçu une semaine à Paris, en septembre 2003 ; en Italie, en Irlande, et aux Etats-Unis, à Roswell en 2007. Ainsi, nous avons gardé le contact pendant toutes ces années. J’ai eu l’occasion de prendre sa défense contre des critiques, parfois virulentes sur Internet, et même en France où il s’est fait insulter dans une émission grand public ! C’est souvent ce que l’on récolte dès lors que l’on fait un travail de pionnier : on dérange, et on suscite des réactions de mises en doute et de jalousie.
_____________________
Gildas Bourdais, septembre 2012
Le Blog Ufologique de Gildas Bourdais
(1) Dr Roger K. Leir, Ovnis et implants. Un chirurgien témoigne. Editions Le Mercure Dauphinois, 2003).
(2) Dr Roger K. Leir, Des extraterrestres capturés à Varginha au Brésil. Le nouveau Roswell. Editions Le Mercure Dauphinois, 2004.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire