28 oct. 2007

DECOUVERTES HORS NORMES : INTERVIEW DE CHRISTIAN LE NOEL - ASSOCIATION FRANCAISE DE RECHERCHES CRYPTOZOOLOGIQUES

Christian le Noel, vous êtes un des responsables de l’AFRC (Association Française de Recherches Cryptozoologiques). Pouvez-vous nous dire quel est le but d’une telle structure et qu’est-ce qui vous prédestinait dans votre parcours personnel ou professionnel à faire ce type de recherches ?

C.L.N : Nous avons fondé cette association à la suite du décès de Bernard Heuvelmans, les membres fondateurs dont je fais parti, sont Christophe Beaulieu de Poitiers notre actuel président, Michel Ballot avocat à Monaco, Jean Roche de Valence, Philippe Bloch de St Janet près de Nice, et Dominique Nodau.

Vous êtes le directeur de publication d’Hominologie et Cryptozoologie, la revue trimestrielle de l’AFRC. Que trouve-t-on au sommaire de votre dernier numéro ?

C.L.N : Les statuettes féminines de la préhistoire, les Bigfeet : Nouveaux témoignages. Maguinguary HSV d'Amérique du sud. HSV de Guyane un témoignage. L'escroquerie d' Alexandre Humbold. Tête sculptée sur Pierre. Les Pierres d'Ica au Mexique. Ce qui s'est vraiment passé au colloque de Quinson. Le complot Des nez continue. Les avions avant l'aviation. Les énigmes refusées par la science. Non ce n'est pas Le "Chupacabra". Le "Shurale "Tatar. Des pas dans la neige. La cryptozoologie passée, présent, futur. L'HSV Sarde. Actualités. Cochons ensauvagé géants. Bêtes sauvages danger. Calamar Géant du nouveau. Des poissons inconnus. Les épiciers US de l'hominologie. Les géants de l'espèce.

Pour vous, quelles sont les dernières grandes avancées en matière de Cryptozoologie ? En matière notamment de découvertes de nouvelles espèces ?

C.L.N : La découverte de l'homme pongoïde tué au Vietnam par les G.I. US en 1970, la découverte du pseudo Oryx du Vietnam, les recherches sur l'ADN Des Néandertaliens, la découverte de l'homme de Flores, la découverte d'empreintes de mains droites de type Néandertalien dans Des plaques de Terre cuite à Glozel et datée de l'époque Gallo Romaine. Enfin la thèse d'anthropologue de Mlle Isabelle Villemeur de l’Université de Bordeaux II sur la biomécanique de la main de l'homme de Néandertal par rapport à celle de l'hommo sapiens actuel.

Concernant maintenant les témoignages de rencontres entre des hommes sauvages et les Hominidés que nous sommes. Quels sont ceux qui vous paraissent les plus troublants ?

C.L.N : Nous NE sommes pas Des hominidés (Lucy EST une hominidé) nous sommes tout simplement Des hommes de type Homo sapiens, les rencontres sont nombreuses, elles Ont pu démontrer que les HSV NE sont pas agressifs, et Ont Des capacités psy que nous n'avons pas, ( détection à Grande distance de l'arrivée d'une créature vivante, capacité de perturber Le cerveau humain à courte distance, vision nocturne comme les chats les chiens) Les témoignages les plus troublant sont ceux recueillis en 1994 à Vintimille, par un policier, un étudiant, et deux compositeurs de musique suisse sur Le Terre plain de leur chalet toujours près de Vintimille.

On trouve notamment sur le site Internet de l’AFRC, un de vos articles qui traite du tigre des montagnes : Des félins à dents de sabre au cœur de l'Afrique. Pouvez-vous nous en dire plus ?

C.L.N : J'ai été l'élève et le correspondant de Bernard Heuvelmans pour l'Afrique Centrale, mon métier de guide de chasse professionnel de grande chasse m'a fait passer la majeure partie de mon séjour en Afrique noire (25 ans). En Brousse, j'ai recueilli auprès des indigènes, des témoignages qui viennent de paraîtrent dans un ouvrage inédit de Bernard Heuvelmans " les félins inconnus d'Afrique" aux éditions l'Oeil du Sphinx.

Couverture de la Biographie de Bernard Heuvelmans paru aux Editons de L'oeil du Sphinx en 2007

Depuis la parution de votre livre La Race Oubliée (Editions Les trois Spirales) en mai 2002 , où en sont vos travaux sur l’étude des HSV ?

C.L.N : J'ai " fabriqué" un second volume de la race oubliée sur les HSV d'europe. Format 21X27 228 page dont 114 de dessins de ma main, vendu 15 euros + envoi 5 euros pour les PTT et le colisage.

Parmi les parutions récentes (en Français et en Anglais), quelles sont celles qui vous paraissent les plus importantes ?

C.L.N : " Etres fantastiques Des Alpes" de Joisten-Abry : diffusion, Musée Des arts populaires de Grenoble, "Les hominidés non identifiés Des forêts d'Afrique" de Jacqueline Roumeguère Eberhardt, enfin mes ouvrages "La race Oubliée" un et deux, ce sont Des compilations de témoignages qui englobent les HSV dans Le temps et dans l'espace.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

C.L.N : Oui mais différent, c'est une corrélation entre les UFO et l'évolution de l'homo sapiens , car je suis persuadé ( j'en AI les preuves tangibles) que Notre espèce vieille de plusieurs millions d'années a eu à plusieurs reprises Des coups de pouce génétiques et techniques de la part de plusieurs races de créatures venant de l'espace ce qui nous a permis une évolution fulgurante depuis 30 000 ans alors que nous avions stagné jusque là pendant Des milliers d'années. Les néandertaliens eux n'ont pas eux ou non pas pu avoir ces coups de pouce et sont restés sur le bord de la route de l'évolution, dans le même état qu'ils étaient il y a 100 000 ans.

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Interview faite par Internet en Octobre 2007

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21 oct. 2007

LIVRES : INTERVIEW DE JEAN ROCHE : POUR SON OUVRAGE : SAUVAGES ET VELUS

Jean Roche, vous êtes l’auteur d’un livre intitulé Sauvages et Velus – Yéti, Sasquatch, Almasty, Barmanou, Bigfoot…Enquête sur des êtres que nous ne voulons pas voir (Editions Exergue), qui est sorti en 2000. Qu’est-ce qui vous prédestinait dans votre parcours personnel ou professionnel à écrire ce type d’ouvrage ?

J.R : Hergé d'abord, Bernard Heuvelmans ensuite. Et puis peu à peu l'idée que quelque chose n'allait pas. L'incognito persistant de ce que j'ai appelé HSV (Hommes Sauvages et Velus, je ne suis pas convaincu que ce soit le meilleur terme, mais il en fallait un générique, et celui-là a un peu pris), cet incognito donc est anormal, même au regard du reste de la cryptozoologie. Quand on se lance dans cette recherche, on s'imagine classiquement qu'il s'agit de régions très reculées et difficiles d'accès. On se rend compte peu à peu (et beaucoup abandonnent alors) que ce n'est pas vrai, qu'on a signalé des HSV avec insistance jusque dans des banlieues de grandes villes modernes. Aucun autre cryptide (animal visé par la cryptozoologie) ne va aussi loin. Il faut donc que quelque chose de spécifique explique cet incognito. Et puis, en accumulant les récits, je me rendais compte qu'il y a comme une névrose d'échec collective dans le dossier, pour le dire avec plus d'humour, quelque chose comme ce qui empêche chroniquement de signer des contrats que tout le monde est d'accord pour signer dans une BD célèbre, ou ce qui empêche chroniquement un grand vizir de devenir calife à la place du calife dans une autre BD célèbre. Ce quelque chose, sous des formes très diverses, tourne généralement autour de l'impossibilité, pour nous, de considérer un être qui n'est ni franchement humain, ni franchement animal.

Dans votre livre, vous insistez sur le fait que les Hommes Sauvages et Velus (HSV), ont la faculté de vivre en marge de notre propre civilisation qui ne laisse pourtant guère de place à une quelconque forme de vie primitive. Pouvez-vous nous en dire plus ?

J.R : Ce n'est pas qu'ils puissent subsister qui est difficile à admettre, c'est qu'ils puissent rester globalement inaperçus, ignorés par le plus grand nombre. Mais j'ai anticipé la question...

En ce que qui vous concerne, quels sont les témoignages les plus troublants de toute l’histoire des rencontres entre les HSV et les Hominidés que nous sommes ?

J.R : Même si c'est anecdotique, d'abord, ma propre observation de traces dans la haute vallée de la Clackamas (Oregon), fin août 2001.

Et puis surtout, la version "Saga" de l'histoire de l'Homme pongoïdes. Personne n'y croyait et surtout pas Bernard Heuvelmans qui avait éreinté ce récit dans son livre. Malgré toute l'admiration que j'éprouvais pour lui, je sentais quelque part qu'il allait trop vite en besogne, que ses arguments étaient forcés, son explication alternative rocambolesque. Mon malaise a grandi quand j'ai découvert dans VSD une carte illustrant un article d'Heuvelmans et montrant des bigfoots dans la même région. Jusque là, j'enregistrais passionnément mais passivement les articles. J'ai collecté tout ce que je pouvais trouver sur Internet et je suis tombé sur une enquête de Matt Moneymaker, sur des cas multiples de jeunes cerfs tués, éventrés et étripés (littéralement, les intestins sortis), pour dégager le foie, par des bigfoots de la même région des Grands Lacs. Et puis j'ai relu la version "Saga" telle que reprise par Heuvelmans, et je suis tombé sur... un cerf étripé. On a depuis décrit bien d'autres cas d'étripages d'animaux variés par des bigfoots, yéti et autres HSV, mais l'histoire de Saga reste la plus ancienne à ma connaissance. Un des grands chocs de ma vie. A partir de là, je me suis mis à correspondre avec tous les autres passionnés, à écrire des articles, et puis ce livre. A ma satisfaction, on s'intéresse à nouveau, aux USA, à l'histoire de l'homme congelé, et à sa version américaine.

Et plus généralement, ce sont les cas, très nombreux, où on a paru tout près d'un dénouement, de l'obtention d'un HSV mort ou vif, et où, pour le dire vulgairement, ça a foiré plus ou moins lamentablement. Par exemple, une patrouille de surveillance en Russie parvient à en enfermer un (en état d'hébétude au départ) dans le coffre de sa voiture, n'arrive pas à y intéresser les autorités locales, et finit par le relâcher.

Pouvez-vous nous dire quels sont les éléments nouveaux qu’apporte votre ouvrage au dossier des HSV et quels sont vos conclusions personnelles sur ce sujet ?

J.R : J'ai encore anticipé la question avec l'origine américaine de l'homme congelé et l'ambiguïté homme-animal. Egalement, une hypothèse sur ce qui peut expliquer les différences de formes de crânes non seulement parmi les HSV mais parmi les gorilles et certains hommes fossiles, voire des hommes tout court. La variabilité de cette caractéristique, parfois au sein de mêmes familles (je pense aux hommes fossiles récents du type Kow Swamp, en Australie), me fait penser que ce sont les circonstances périnatales, le fait que la tête pas encore totalement ossifiée est saisie avec plus ou moins de force au moment où elle émerge, qui font que le crâne peut être arrondi ou en pain de sucre.

Depuis la parution de votre livre, où en sont vos travaux sur l’étude des HSV ?

J.R : J'avais aussi traduit en français celui (en anglais) de Dimitri Bayanov, Sur la piste de l'homme des neiges russe, Exergue, 2001 (incidemment, c'est ce qui a permis la publication de mon propre ouvrage, refusé partout et qui dormait depuis des années, l'éditeur ayant été intéressé par l'ouvrage russe). J'ai continué à suivre un peu toutes les pistes, je me suis davantage intéressé au film de Patterson (influencé par Heuvelmans, je n'y croyais pas). Je garde un oeil sur l'homme fossile classique Homo rhodesiensis, (ou Homme de Rhodésie, ou de Broken Hill, aujourd'hui Kawbe en Zambie), dont je pense qu'il n'est pas vraiment fossile, mais je ne sais pas comment aller plus loin. Mais je suis moins engagé et moins actif, ayant à mon sens dit l'essentiel, et étant un peu découragé par le blocage. Et puis j'ai d'autres centres d'intérêt.

Parmi les parutions récentes (en Français et en Anglais), quelles sont celles qui vous paraissent les plus importantes ?

J.R : Il y en a beaucoup d'intéressantes, mais je suis loin de tout connaître et je ne vois rien de particulièrement marquant en dehors quand même de ce qui concerne les "hobbits" de Flores.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

J.R : Sur ce sujet précis, j'en ai écrit un autre concentré sur l'Homme pongoïdes, croyant avoir un éditeur. Mais il m'a fait faux bond, et je n'ai pas vraiment essayé de placer cet ouvrage ailleurs...

Sur d'autres sujets, j'en ai beaucoup, en général déjà écrits et éternellement repris.

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Interview faite par Internet en Octobre 2007

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Quelques exemplaires du livre Sauvages et velus (Exergue, 2000) sont disponibles, 18 euros port compris pour la France : Contact

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Pour plus de renseignements : JEAN ROCHE

14 oct. 2007

LIVRES : INTERVIEW DE JEAN-PAUL DEBENAT POUR SON OUVRAGE : SASQUATCH ET LE MYSTERE DES HOMMES SAUVAGES

Jean-Paul Debenat, vous venez de publier au mois de mai dernier un ouvrage intitulé Sasquatch et le mystère des hommes sauvages (Editions Le Temps Présent – Collection Champ Limite), qui est à ce jour le seul livre qui soit paru sur ce sujet en Français (aussi important, 453 pages et abondamment illustré). Qu’est-ce qui vous prédestinait dans votre parcours personnel ou professionnel à écrire ce type d’ouvrage ?

J.P.D : L’avant-propos de mon livre fournit la réponse à cette question : milieu familial (mon père m’apprit à aimer l’œuvre de Rabelais et plus tard j’ai approfondi mes connaissances en lisant notamment A plus hault sens de Claude Gaignebet (tomes 1 et 2, Maisonneuve et Larose, Paris, 1986) ; lectures dont celle des Animaux Dénaturés de Vercors, découverte de la littérature dite des « mondes perdus » ; rencontre avec le mythologue Jean-Charles Pichon qui disait : « Un homme sans monde perdu est un homme perdu » ; rencontre avec Bernard Heuvelmans qui connaissait et appréciait Jean-Charles Pichon et qui, comme lui, savait faire partager sa vaste érudition. Et surtout, il savait lui aussi mettre ses interlocuteurs sur la voie de la découverte.

Jean-Paul Debenat et Bernard Heuvelmans

La première partie de votre livre aborde les témoignages de rencontre avec le Sasquatch depuis 1920 jusqu’à nos jours. Pouvez-vous nous dire quels sont les témoignages les plus troublants de toute l’histoire de ces rencontres et que pensez-vous du fameux film de Roger Patterson (1967 – Bluff Creek – Californie) ?

J.P.D : Le témoignage le plus surprenant fut pour moi celui de Fred Bradshaw et de sa belle-sœur Carol Howell, relaté pages 180-181-182. Leur récit ne varia jamais et Fred me fit cadeau de moulages d’empreintes, témoignage d’amitié et de confiance. J’ai également vu et revu le film Patterson. Etrange, n’est-ce pas ? Et s’il s’agit d’un plaisantin déguisé, quel inconscient dans un pays où circulent tant de chasseurs !

Que répondez-vous aux sceptiques et/ou à vos éventuels détracteurs qui vous rétorquent que l’existence des Sasquatch/Bigfoot est aussi peu crédible que celle des OVNI, car jusqu’à présent, personne n’a jamais pris vivant aucune de ces créatures ?

J.P.D : Je laisse les sceptiques libres de leurs opinions. Je m’efforce d’aborder le phénomène sous différents angles tout en gardant l’esprit critique, sans me hâter.

Dans la seconde partie de votre ouvrage vous parlez des différents travaux des chercheurs et des cryptozoologues que vous avez rencontrés. Pouvez-vous faire un rapide tour d’horizon de ceux qui vous semblent les plus sérieux ?

J.P.D : Voici les chercheurs importants que j’ai rencontrés en chair et en os : Dr. Bernard Heuvelmans, Dr. Marie-Jeanne Koffmann (voir ses articles entre autres dans la revue Archéologia), Jacqueline Roumeguère-Eberhardt, Dr. Grover Krantz, Boris Porchnev (rencontré seulement au travers de ses écrits !), Peter Byrne, John Green, Christian Le Noël, François de Sarre, Michel Raynal

Dr. Marie-Jeanne Koffmann

Enfin, la dernière partie de votre livre aborde plus en détail le folklore amérindien autour du Sasquatch et du mythe de l’homme sauvage en général. Pouvez-vous nous en dire plus ?

J.P.D : Sur le mythe de l’Homme Sauvage, il y a beaucoup à ajouter. Au lecteur de continuer le travail. J’ai voulu montrer que chez les Amérindiens, Sasquatch, figure importante sans être, semble-t-il, prépondérante, trouve sa place parmi d’autres entités essentielles (Corbeau, Coyote, Oiseau-Tonnerre, Orque, Ours etc…). J’ai même fourni à leur égard des interprétations personnelles. Dans ce domaine, les mots sont trompeurs. Avez-vous déjà vu un ruban de Moebius ? Une bouteille de Klein ? Puis avez-vous essayé de les décrire ? En tout cas, dans le domaine des mythes qui gouvernent les êtres, on n’en sait jamais assez mais je recommande à chacun de travailler à son rythme, sans se lasser. A commencer par un petit livre qui fournit des clés vers le Panthéon des Indiens : Native American Traditions, Arthur Verluis, Element Books, Shaftesbury, UK 1994. Et aussi : Terre Sacrée, Serge Bramly, Albin Michel, 1992.

Parmi la profusion d’ouvrages en Anglais qui existent sur ce sujet, quels sont ceux qui vous semblent les plus importants ?

J.P.D : Je recommande la lecture des travaux des chercheurs mentionnés ci-dessus. J’y ajoute quelques textes, ceux de :

  • Robert J. Alley
  • John A. Bindernage
  • Franz Boas
  • Stephan Jay Gould
  • Nicholas Humphrey
  • Reinhold Messner
  • John Napier
  • George Page
  • Myra Shackley
  • Ian Tattersall
  • James Teit

Pour plus de détails, voir ma bibliographie pages 441 à 451.

Existe-t-il des sites Internet de référence sur ce sujet ?

J.P.D : Sites Internet :

Jean-Luc Drévillon intervient auprès de divers groupes cryptozoologiques. Il est à lui seul une mine de renseignements.

Par son intermédiaire, on entrera en relation avec l’Association Française de Recherche Cryptozoologique (AFRC) animée par Christian Le Noël.

L’excellent Centre d’Etude et de Recherche sur la Bipédie Initiale (CERBI) est animé par François de Sarre, co-auteur (avec Pascal Cazottes) de Sirènes et Hommes Marins, Editions des Trois Spirales, place de la Fontaine, 84760 St Martin de la Brasque.

Institut Virtuel de Cryptozoologie de Michel Raynal qui publie, à la rubrique Cryptozoologie et Culture, un de mes articles : L’Homme Sauvage dans la fiction romanesque d’aujourd’hui : quid novi ?

Je regrette que le dictionnaire The Very Hairy Dictionary de Scott White, américain habitant en France, ait disparu de la Toile

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

J.P.D : Je pourrais traiter ultérieurement de différents aspects de l’Homme Sauvage qui font défaut à mon livre. Mais cela dépend de l’éditeur.

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Jean-Paul Debenat est également l'auteur d'Avions et Pilotes - Entre histoire et légende - en collaboration avec Vincent Roussillat - Editions du Mont - Octobre 2007

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Interview faite par Internet en Octobre 2007

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Pour plus de renseignements : JEAN-PAUL DEBENAT

10 oct. 2007

OVNI : LA « X CONFERENCE » DE SEPTEMBRE 2007 A WASHINGTON - Par GILDAS BOURDAIS

Voici un bref compte-rendu de la « X Conference », à laquelle j’ai participé, organisée cette année encore par Stephen Bassett et son « Paradigm Research Group » (PRG), près de Washington, du 14 au 16 septembre 2007. De quoi s’agit-il ? Stephen Bassett est ce qu’on appelle un « lobbyist », officiellement enregistré comme tel, à Washington. Son objectif affiché est d’obtenir la levée du secret sur les ovnis aux Etats-Unis, en s’adressant au monde politique, principalement aux membres du Congrès. C’est la raison pour laquelle Bassett a clôturé la conférence, comme les années précédentes, avec une conférence de presse qui s’est tenu le lundi 17 dans une salle du National Press Club, en plein centre de la capitale. Cette année, la conférence de presse s’est efforcée d’attirer l’attention des candidats à la prochaine élection présidentielle, en leur offrant notamment un DVD sur les ovnis intitulé Fastwalkers (c’est le surnom donné, paraît-il, au NORAD, aux ovnis repérés assez fréquemment, dans l’espace proche ou la haute atmosphère de notre planète).

Disons-le tout de suite, il y a eu peu de réactions dans les médias, et cette action n’a donc pas répondu aux attentes de Stephen Bassett et des ses invités. Pourquoi cela ? Sans doute pour deux raisons. D’abord, l’heure des grandes révélations n’est pas encore venue dans la capitale de la première puissance mondiale, laquelle a, comme chacun sait, des affaires plus urgentes à traiter. Mais une autre raison de l’apparent manque de réaction médiatique était, à mon avis, la part trop importante faite à une vision assez « conspirationniste », que les grands médias ne sont pas prêts à prendre au sérieux. C’était le cas, visiblement, du Washington Post. Nous avons remarqué, Antonio Huneeus et moi, à la sortie de la conférence de presse, que le journaliste du Washington Post, Dana Milbank, interviewait l’un des participants les plus « avancés » de la conférence (Robert Miles, producteur du DVD Fastwalkers), et nous avons craint le pire. Mais le journaliste s’est contenté de faire le lendemain un article assez ironique. Surtout, il a fait un petit tour de table des candidats à la présidence et a constaté qu’ils ne semblent pas intéressés par cette question du secret sur les ovnis. Ce serait une erreur, cependant, d’en conclure que celle-ci reste au point mort dans la grande presse américaine. Il y a eu malgré tout, ces derniers temps, des signes de regain d’intérêt. Même le festival de Roswell, début juillet, a bénéficié d’un bon dossier de presse, avec un article assez ouvert dans le Washington Post, justement, et un reportage positif sur la chaîne Fox TV, connue pourtant pour sa ligne politique très à droite.

Conférence de presse au National Press Club à Washington. De gauche à droite : Michael Salla, Nick Pope, Richard Dolan, Stephen Bassett, Alfred Webre, Paola Harris, Antonio Huneeus, Jaime Maussan, Gildas Bourdais.

Quels ont été les sujets abordés à cette « X Conference » ? Citons le communiqué de presse final, reproduit intégralement en Annexe :

« Les sujets traités comprenaient l’embargo imposé par le gouvernement sur la vérité (truth embargo), le rapport français du Cometa et la divulgation des archives françaises du CNES, la divulgation de documents britanniques, les nouveaux témoins de Roswell, les études ET en liaison avec la présidence de Jimmy Carter, le second volume en préparation du livre de Richard Dolan sur « l’état et la sécurité nationale » (« National Security State »), l’Initiative Rockefeller pour inciter l’administration Clinton à mettre fin à l’embargo concernant la vérité sur les ET, l’affidavit de Walter Haut annoncé récemment, le « budget noir », l’incident de 1967 sur la base de l’Air Force de Malmstrom, le passé et l’avenir de l’ « Exopolitics » (« Exopolitique », dont je vais parler brièvement), et autres sujets. »

Ces conférenciers sont présentés, biographie, sur la page www.x-conference.com Remarquons tout de suite que le Rapport du Cometa continue à être cité comme document de référence, et que la divulgation des archives du CNES, qui était le sujet de mon exposé, est considérée comme une avancée significative. J’ai pu le vérifier personnellement, ayant été fort bien accueilli, à Washington comme à Roswell deux mois plus tôt.

Le panel (vue partielle), avec, de gauche à droite, Richard Farley, Gildas Bourdais, Donald Schmitt, Nick Pope, Paul Kimball, Rob Simone, Jaime Maussan et Antonio Huneeus.

Je renvoie le lecteur au communiqué annexé pour la liste complète des participants. Je voudrais seulement souligner que ce groupe représentait un large éventail d’opinions, allant d’une ufologie « raisonnable », avec des noms comme Nick Pope, Antonio Huneeus, voire assez conservateurs comme Paul Kimball et Rob Simone, ainsi que le journaliste Richard Farley qui a participé (bruyamment, je vais y revenir) au débat final ; des gens que l’on pourrait situer au milieu de l’échiquier, tels le physicien Bruce Maccabee, l’ancien capitaine de l’Air Force Robert Salas, et moi-même ; enfin des représentants de l’« exopolitique », tels que Alfred Webre (fondateur de ce mouvement), Michael Salla et le Dr Steven Greer, que l’on peut situer nettement à l’ « avant-garde ». Mais on peut dire qu’il y avait un consensus assez général, à la suite de l’organisateur Stephen Bassett, en faveur de la levée du secret sur les ovnis, qui était bien le thème majeur de cette conférence.

Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié trois communications. D’abord celle de Tom Carey et Donald Schmitt qui ont à nouveau présenté, comme au festival de Roswell, leur livre Witness to Roswell (1), à mon avis une étape importante sur la longue route de la levée du secret. J’en ai déjà parlé en détail dans un article, paru dans la revue LDLN (2), et sur ce site

Ensuite, le témoignage, manifestement très crédible, de l’ancien capitaine Robert Salas, qui fut témoin en première ligne d’un grave incident sur la base de Malmstrom, le 24 mars 1967. Un ovni, survolant à basse altitude des silos de missiles Minuteman à tête nucléaire, en mit une dizaine hors service. En fait, c’était le second incident en peu de temps : une première dizaine de missiles avaient été également mise hors service (« No Go ») le 16 mars. Robert Salas a pu reconstituer progressivement ces événements, avec l’enquêteur James Klotz, et ils les ont racontés dans leur livre Faded Giant (BookSurge, 2005). Rappelons que ces deux incidents s’inscrivent dans une longue liste d’incidents analogues qui se sont produits tout au long des années 60 et 70. Il est piquant de souligner que l’un des plus spectaculaires, avec de nombreux témoins, eut lieu sur la base de Minot, en octobre 1968, trois mois seulement avant la publication du fameux Rapport Condon, qui tenta, avec un succès très provisoire, de fermer le dossier ovni, en déclarant qu’il n’y avait pas de menace sur la sécurité des Etats-Unis. Ces incidents répétés, qui se sont produits également dans d’autres pays, notamment en URSS, suggèrent très fortement que les ovnis, ou tout au moins certains d’entre eux, surveillent de près les installations nucléaires militaires, qu’elle qu’en soit la signification. Je suis tenté de croire, comme d’autres, qu’il y a là une sorte d’avertissement, qui pourrait être du genre : « Faites bien attention à vos armes nucléaires, c’est dangereux, et nous ne vous laisserons pas abîmer votre planète… ». Notons au passage que Jean-Jacques Velasco a mis l’accent avec raison sur cet aspect important du dossier ovni, dans son livre Troubles dans le ciel (Presses du Châtelet, 2007).

La troisième conférence qui mérite, à mon avis, d’être mise en avant, était celle du jeune historien Richard Dolan. Il avait déjà attiré l’attention lors de la publication en 2000 de son premier livre, intitulé UFOs and the National Security State (3), qui est une histoire des ovnis de 1941 à 1973, mettant l’accent sur le lourd problème du secret. Il prépare actuellement l’édition du second tome, qui amènera le lecteur jusqu’à la situation d’aujourd’hui. Avec cette conférence, il nous a livré les conclusions de son livre, dont la parution pourrait avoir lieu vers la fin de l’année. Ses conclusions sont, il faut l’avouer, impressionnantes et inquiétantes, car Dolan brosse le tableau d’un véritable pouvoir parallèle, disposant de budgets noirs considérables, pour des activités clandestines allant sans doute de l’étude secrète des ovnis accidentés, à la construction d’engins de plus en plus exotiques, et peut-être même jusqu’à un véritable programme spatial clandestin. Ce qui frappe chez Dolan, c’est le sérieux avec lequel il rassemble et articule ses arguments. Il présente aussi des réflexions intéressantes sur les conséquences possibles d’une éventuelle divulgation des secrets ovnis, qui ne seraient pas forcément bénéfiques. Il y a des raisons, en effet, de craindre des effets très négatifs, ce qui l’amène à supposer que le processus de levée du secret, s’il est inéluctable, n’est pas pour tout de suite. Dolan propose une fourchette entre cinq ans et vingt-cinq ans.

Ce tableau assez pessimiste de Richard Dolan n’est pas très éloigné de certaines thèses « conspirationnistes ». Disons qu’il y a, tout au moins, un « tronc commun » entre elles, même si certaines thèses s’aventurent beaucoup plus loin encore. Il y a aussi un tronc commun avec l’ « exopolitique », mais avec une différence non négligeable, car cette approche est globalement plus optimiste. Le mot « exopolitique », apparu il y a déjà quelques années, désigne la réflexion, dans un esprit positif et pacifique, sur les relations entre l’humanité et des civilisations extraterrestres.

L’un des pionniers de cette approche est le Dr Alfred Webre, un Canadien qui se présente lui-même comme un « futuriste, un avocat de la paix et un activiste environnemental ». Il est le directeur international de l’Institut pour la Coopération dans l’Espace. Sa conférence se terminait sur une « Déclaration », que j’ai trouvée sympathique, revendiquant pour l’humanité le droit de négocier directement avec d’autres civilisations. Une « déclaration des droits cosmiques » de l’humanité, en quelque sorte ! Cette vision très optimiste, voire utopiste, d’une future collaboration pacifique avec d’autres mondes, était partagée par un autre conférencier fort intéressant, Daniel Sheehan, chrétien de gauche, fondateur du Christic Institute qui est depuis deux décennies un cabinet d’avocats réputé dans la capitale, notamment pour la défense des droits civiques. C’est lui qui avait défendu, incidemment, le Dr John Mack lorsqu’il avait été mis en question par l’université de Harvard. Il serait trop long ici d’expliquer comment Sheehan a eu brièvement accès, à l’époque de l’administration Clinton, à des archives très secrètes sur des ovnis accidentés. Du moins est-ce ce qu’il affirme, et que mettent en doute, il va se soi, les sceptiques, mais il n’en a cure, visiblement. Quoi qu’il en soit, Daniel Sheehan a fait un exposé brillant sur les perspectives de déblocage de la question du secret, si toutefois le balancier politique américain se porte de nouveau à gauche au cours des prochaines années. Nous allons, dit-il, vers un nouveau paradigme, le huitième paradigme de la pensée politique, et il sera … « extraterrestre » !

Je n’ai pas envie de m’étendre sur d’autres conférenciers de cette tendance « exopolitique », dont certaines vues sont vraiment aventureuses, sans bases suffisamment solides, je le crains. Je pense notamment à Michael Salla et au Dr Steven Greer. Ce dernier a même fait une « révélation » qui paraît trop belle pour être crédible. Il a affirmé que son groupe « Disclosure Project » coopère actuellement avec un gouvernement européen pour préparer un contact « officiel » avec des extraterrestres. Et cela devrait des produire prochainement ! S’il dit vrai, nous n’avons plus très longtemps à attendre…

Il faut mentionner pour terminer un incident déplaisant qui s’est produit lors du panel final de la conférence. L’un des participants, le journaliste Richard Farley, s’est emparé du micro pour apostropher violemment plusieurs autres conférenciers, les accusant en substance de ne pas savoir de quoi ils parlent, que les ovnis sont un sujet très grave, et qu’ils se mêlent de choses qui ne les regardent pas. Evoquant Roswell, il a invité les journalistes à enquêter sur d’horribles expériences qui se cacheraient derrière tout cela. À ce point, j’ai échangé un petit sourire en coin avec Donald Schmitt qui se trouvait à côté de moi. Sa diatribe ressemblait, tout d’un coup, à la thèse hautement contestable de Nick Redfern dans son livre Body Snatchers in the Desert, selon laquelle les « aliens » trouvés à Roswell étaient en fait des prisonniers chinois handicapés récupérés à la fin de la guerre dans un camp japonais de Mandchourie pour poursuivre aux Etats-Unis les horribles expériences que les Japonais y avaient pratiqué. En l’occurrence, de procéder à des expériences d’irradiation en vol de ces malheureux à bord d’une aile volante de type Horten qui se serait écrasée près de Roswell ! C’est sans doute l’hypothèse la plus extravagante que l’on ait avancée pour expliquer Roswell.

Farley était invité pour évoquer le rôle qu’il avait joué en 1993-94 dans l’initiative de Laurence Rockefeller pour intéresser le Président Bill Clinton aux ovnis, à travers son conseiller scientifique, le Dr Gibbons. Or on sait aujourd’hui que Farley, de même que Jacques Vallée, avait tenté de court-circuiter Rockefeller pour se désolidariser de son soutien aux enquêtes sur Roswell, auxquelles il essayait d’intéresser Gibbons. Cet épisode a été relaté par François Parmentier dans son livre OVNI : 60 ans de désinformation (4). Cette fausse note de Farley a été pratiquement la seule à déplorer au cours de cette conférence qui, en dépit de son impact médiatique limité, a été globalement de bonne qualité.

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(1) Thomas Carey et Donald Schmitt, Witness to Roswell. Unmasking the 60-Year Cover-Up (New Page Book, 2007).
(2) LDLN, numéro 397, septembre 2007 (BP3, 86800, Saint-Julien-l’Ars).
(3) Richard Dolan, UFOs and the National Security State (Keyhole Publishing Company, 2000).
(4) François Parmentier, OVNI : 60 ans de désinformation, pp. 200, 201 (Editions du Rocher, 2004)
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Annexe

PRG

Paradigm Research Group

September 19, 2007

Press Release

Re: X-Conferences 2007, Gaithersburg Hilton, September 14-16

Washington, DC - X-Conference 2007, the third produced by

Paradigm Research Group, completed its program on Sunday,

September 16 at the Hilton Hotel in Gaithersburg, MD outside of

Washington, DC. The conference was written up in the Washington

Post at:

http://tinyurl.com/yvh6cr

The X-Conference focuses on the political, governmental and

social aspects relating to extraterrestrial phenomena. It is

part of an ongoing activist effort seeking to end a government

imposed truth embargo on formal acknowledgement of an

extraterrestrial presence engaging the human race.

Topics included the government imposed truth embargo, the French

COMETA report and the French CNES records release, UK documents

release, new Roswell witnesses, the Jimmy Carter ET studies, the

coming second volume of UFOs and the National Security State by

Richard Dolan, the Rockefeller Initiative toward the Clinton

administration to end the ET truth embargo, the recently

announced Walter Haut Affidavit, the Black Budget, the 1967

Malmstrom Air Force Base incident, the past and future of

exopolitics and more.

PRG Awards were presented to: Major Donald Keyhoe (lifetime

achievement - posthumous), Alfred L. Webre (lifetime

achievement), Frances Emma Barwood (political courage), Antonio

Huneeus (courage in journalism), Captain Robert Salas (USAF

ret.) (Disclosure Award).

The full international list of speakers and panelists included:

Stephen Bassett (Panel Moderator, Keynote Speaker); Gildas

Bourdais (France); Thomas Carey; Paul Davids; Richard Dolan;

Richard Farley; Steven M. Greer, MD; Paola Harris (Italy);

Antonio Huneeus (Chile); Paul Kimball (Canada); Bruce Maccabee,

PhD; Jaime Maussan (Mexico); Robert Miles; Nick Pope (United

Kingdom); Capt. Robert Salas (USAF ret.); Michael Salla, PhD

(Australia); Donald Schmitt; Daniel Sheehan, JD; Rob Simone;

Alfred L. Webre, JD. (Canada).

Full information can be found at the conference website:

www.x-conference.com

PRG Website: www.paradigmresearchgroup.org

Contact: Stephen Bassett, Executive Director

202-215-8344

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GILDAS BOURDAIS - Octobre 2007

Pour plus de renseignements : PRG ou LE BLOG UFOLOGIQUE DE GILDAS BOURDAIS

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5 oct. 2007

OVNI : INTERVIEW DE DANIEL BENAROYA - GROUPE DE RECHERCHE ET D'ETUDE DES PHENOMENES INSOLITES - COINTRIN - SUISSE

DANIEL BENAROYA, vous êtes le responsable du GREPI (GROUPE DE RECHERCHE ET D’ETUDE DES PHENOMENES INSOLITES) qui se trouve à Cointrin en Suisse. Pouvez-vous nous dire en quelques mots quel est le but d’une telle structure ? Et qu’est-ce qui vous prédestinez dans votre parcours personnel et professionnel à faire ce type de recherches ?

D.B : Tout d'abord, je ne suis pas LE responsable du GREPI, nous sommes trois "secrétaires perpétuels adjoints" (Nathalie Stotzer, Alain Stauffer et moi-même), et nous bénéficions de l'aide de quelques "honorables correspondants".Je ne sais pas si quelque chose me "prédestinait" à m'intéresser au phénomène OVNI. Alain Stauffer et moi sommes tombés dans la marmite de potion ufologique à l'adolescence, vers 1966 et avons été membres de plusieurs groupes de recherche, à commencer par le GEOS suisse créé par Roger Perrinjaquet, alias R. Jack Perrin. Le but du GREPI est sans doute le même que pour tous les autres chercheurs : s'informer sur le phénomène, tenter d'y comprendre quelque chose, et publier nos réflexions sur notre site web. Nous mettons également à la disposition de nos visiteurs une rubrique "témoignages" qui leur permet de faire part de leurs expériences (largement plus de 1000 en ligne à ce jour). Lorsque les observations sont signalées dans notre région, nous rencontrons les témoins sur le lieu de l'événement et cherchons ainsi à obtenir le plus de détails possible (rubrique "enquête").

De droite à gauche : Alain Stauffer, Nathalie Stotzer et Daniel Benaroya

Quelle est votre réaction à cette fameuse mise sur Internet d’une partie des « archives officielles » françaises, d’observations sur les OVNI entre 1988 et 2006 ?

D.B : Plutôt favorable, mais réservée. Depuis 60 ans, l'histoire de l'ufologie a connu un certain nombre d'avancées et de reculs des instances officielles, et sans provoquer de grands changements jusqu'ici, alors "wait and see"...

Sur votre site Internet est fait mention d’une RR3 en plein Genève, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

D.B : A part les noms des témoins, que nous ne communiquons jamais sans leur autorisation formelle, tout est sur le site. Cette observation est particulièrement intéressante car elle regroupe plusieurs "impossibilités" chères au phénomène, comme la "lumière solide" et "l'intérieur de l'objet apparemment plus grand que l'extérieur".

Concernant les Crops Circles, pouvez-vous dire s’il y a eu de nouveau agroglyphes dans votre pays cette année ?

D.B : Il y a eu quatre Crops Circles cet été en Suisse romande. Je ne suis pas un spécialiste de ce sujet, mais mon opinion est qu'ils sont d'origine humaine.

En ce qui vous concerne, quelles sont vos conclusions sur le phénomène OVNI ?

D.B : Je n'ai aucune conclusion. Si j'en avais une, je passerais sans doute à la cueillette des champignons. Ce dont je suis sûr, c'est que le phénomène existe, la plupart des témoins sont crédibles, les "preuves" physiques sont là, les confusions avec des phénomènes banals ne peuvent expliquer qu'une petite partie des observations. Aucune des tentatives d'explication ne m'a convaincu jusqu'à présent, ni aucune hypothèse sur l'origine du phénomène, pas même l'hypothèse extraterrestre... qui reste malgré tout une des moins absurdes.

Pouvez-vous nous dire s’il y a eu des livres qui soient sortis sur le phénomène OVNI ou les phénomènes paranormaux ces derniers mois en Suisse ?

D.B : A ma connaissance, le seul livre paru en Suisse relativement récemment est celui de Luc Bürgin "OVNI sur la Suisse - Les dossiers de l'armée de l'air" que nous avons publié nous-mêmes (Les Éditions Aldane sont issues du GREPI. Nous allons publier très prochainement aux Éditions Aldane deux gros ouvrages de textes d'Aimé Michel, dont beaucoup d'inédits. Je profite de l'occasion pour signaler l'existence de notre nouvelle boutique en ligne, avec possibilité de payement en ligne par PayPal ou/et cartes de crédit, déjà plus de 1000 titres proposés sur les OVNI et le "paranormal" en général à l'adresse www.ovnilivres.com

Souhaiteriez-vous dire quelque chose aux chercheurs Français sur les OVNI ?

D.B : Courage !

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Interview faite par Internet en Octobre 2007

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Pour plus de renseignements : GREPI