31 mai 2007

PARANORMAL : INTERVIEW DE RON RUSSELL - RESPONSABLE DU CROP CIRCLES RESEARCH AND TOURS

RON RUSSELL, vous êtes le responsable du CROP CIRCLES RESEARCH AND TOURS, pouvez-vous dire quel est le but de votre organisation ?

R.R : Circle Research and Tours aide les personnes dans leurs expériences sur les Crop Circles et sur les sites sacrés du sud de L’Angleterre. Nous passons une semaine à explorer la région du Wiltshire en toute liberté. Je veux que les gens soient capables de se mettre en relation avec cette intelligence que j’ai trouvée au sein de ces vieux sites sacrés et de ressentir l’énergie des Crop Circles. Pendant cette semaine, nous avons un bref enseignement sur le visionnement à distance et sur la radiesthésie qui nous permet de faciliter l’intuition. Nous menons également des expériences scientifiques et des expériences Psi sur ces sites.

Qu’est-ce qui vous prédestinait dans votre parcours personnel et professionnel à ce type d’activités ?

R.R : Je suis né artiste au sein d’une famille d’artiste ; les artistes sont utilisés pour rentrer en contact avec l’au-delà. La plupart des gens ordinaires sont mécaniques et n’ont pas utilisé ce contact, donc je pensais les aider en leur fournissant un moyen simple pour une expérience plus profonde.

Depuis la création de cette structure, quels ont été les résultats obtenus ?

R.R : En treize ans, pendant mes excursions, les gens ont vu des anges, eu des guérisons, vu des OVNI et des boules de lumière, appris un peu sur la science subtile de l’intuition, priant, méditant, et se reposant dans un esprit serein. Les gens ont eu leurs épiphanies personnelles et nous avons tous eu un grand sentiment d’amusement.

Ron Russel en train de mesurer le potentiel électrostatique dans un Crop Circle

En 2006, nous avons été rejoints par un scientifique de l’université de Princeton qui avait un portable REG – avec un générateur d’évènement aléatoire (un détecteur pour les expériences Psi). Nous avons fait une invocation à la Terre et une méditation à Avebury qui a rendu le REG moins aléatoire et plus logique, l’évidence de la puissance de notre esprit sur un site sacré. Pus tard nous avons trouvé comment faire bouger tout les REG du monde entier ! C’est une information étonnante qui est en désaccord avec la pensée scientifique traditionnelle mais qui est très importante pour la croissance humaine individuelle. A ce titre vous pouvez consulter le site Internet concernant cette expérience.

Est-ce qu’il y a ces dernières années une augmentation de CROP CIRCLES ?

R.R : Non, le nombre a tellement baissé qu’il y a eu seulement 60 Crop Circles environ dans le sud de l’Angleterre en 2006.

Selon vous, quel est l’origine des CROP CIRCLES ?

R.R : La plupart des Crop Circles sont faits par des artistes talentueux avec un sens et dans une intention sacrée. Quelques-uns sont faits par une source inconnue. Nous avons des comptes rendus de témoins oculaires sur des disques volants venant près de la Terre et laissant un cercle tourbillonné d’herbe par exemple, mais les Crop Circles qui forment des figures géométriques compliquées sont vraisemblablement travaillées par des êtres humains.

Est-ce qu’il y a un livre important sur les CROPS CIRCLES qui soit sorti ces derniers mois ?

R.R : Le meilleur livre est CROP CIRCLES : SIGNS, MYSTERIES AND WONDERS par Steve et Karen Alexander. Un autre excellent livre OPENING MINDS par le Dr Simon Hein.


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Interview faite par Internet en Juin 2007
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Pour plus de renseignements : SITE INDISPONIBLE

29 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE STANTON T. FRIEDMAN

STANTON T. FRIEDMAN, vous obtenez votre maîtrise de physique en 1956. Carl Sagan était un de vos camarades de promotion, quel souvenir gardez-vous de lui à cette époque ?

S.T.F : Carl Sagan et moi étions ensemble, avec une douzaine d’autres étudiants environ, dans les mêmes classes de physique et de Mathématique de la Division Sciences Physiques de l’Université de Chicago entre 1953 et 1956. Je suis plus âgé que lui de quatre mois. Nous avions grandi dans des petites villes voisines du New Jersey (Linden pour moi, Rahway pour lui), mais nous ne nous connaissions pas alors. Je l’ai vu pour la dernière fois chez lui à Ithaca (New-York), deux ans avant sa mort. J’ai obtenu ma maîtrise et ma licence en Physique tout en continuant mon travail à l’Université. Il y était, afin d’obtenir son Doctorat. Il était un parmi d’autres. Nous avons été, par la suite, en désaccord, au sujet des OVNI comme je le dis dans un des chapitres de mon livre TOP/SECRET MAJIC ou je signale toutes les erreurs qui se trouvent dans son ouvrage DEMON HAUNTED WORLD.

C’est après la lecture du livre d’Edward Ruppelt, Report on Unidentified Flying Objects, que vous vous passionnez pour le phénomène OVNI. Vous décidez même d’en parler à vos collègues professionnels. Quels furent leurs réactions ?

S.T.F : J’ai lu le livre de Ruppelt en 1958 et ai donné ma première conférence en 1967. Entre les deux, j’ai énormément lu. En fait, c’est grâce aux réactions enthousiastes lors de mes conférences venant de la part de mes collègues professionnels que je suis devenu conférencier à temps plein et ceci lorsque les fonds alloués aux recherches sur les systèmes nucléaires spatiaux ont été arrêtés en 1969. Depuis, j’ai fait des conférences dans plus de 600 universités et auprès de 100 groupes professionnels, répartis dans cinquante États, 9 provinces Canadiennes et 16 autres pays.

Au cours de votre carrière comme physicien nucléaire au sein d’entreprises prestigieuses telles que General Electric ou Aerojet General, vous dites avoir fait (au cours de vos expériences), tourner des moteurs d’avions à l’énergie nucléaire. Quel souvenir gardez-vous de cette époque ?

S.T.F : J’ai travaillé sur un certain nombre de programmes nucléaires très avancés et classifiés, dans le développement des systèmes spatiaux. Ils étaient passionnants et à la pointe de la technologie. Le Département de Propulsion Nucléaire au sein de la General Electric Aviation dépensait 100 millions de dollars par an en 1958, employait 3500 personnes dont 1100 étaient des ingénieurs et des scientifiques. J’ai été directement impliqué dans des expériences de protection contre les radiations au sein de plusieurs installations comme le laboratoire national d’Oak Ridge dans le Tennessee et le laboratoire de la General Dynamics à Fort Worth au Texas. Nous avons testé avec succès des propulseurs à l’énergie nucléaire. J’ai travaillé alors chez Aerojet General Nucleonics sur des réacteurs nucléaires compacts pour des applications concernant des engins spatiaux et sur un système de propulsion à fusion pour des voyages dans l’espace profond. Au sein de la General Motors Division Allison, j’ai travaillé sur le programme militaire concernant le réacteur compact et ai dirigé les progrès en la matière de la compagnie United Nuclear. Après cela, j’étais au Laboratoire de chez Westinghouse Astronuclear, aux alentours de Pittsburgh, qui travaillait sur les fusées nucléaires. Nous avons testé sur place la fusée nucléaire NRX A-6 d’une puissance de 1100 Mégawatts. Puis je fus assigné à des travaux assez brefs chez McDonnell Douglas et chez TRW Systems pour travailler sur des programmes d’explorations spatiales en dehors de la limite de notre système solaire. C’étaient des programmes passionnants, qui faisaient travailler des gens d’une qualité exceptionnelles, et en nous donnant une véritable occasion d’être au début de l’ère de la technologie nucléaire. Le fait de voir les programmes annulés et de devoir déplacer ma famille à travers le pays était frustrant.

Depuis 1961 (où vous aviez découvert à la bibliothèque de l’université de Berkeley en Californie, une édition privée du Projet Blue Book, Special report number 14), vous rassemblez une masse d’information sur le phénomène OVNI. Qu’est-ce qui vous motive ?

S.T.F : Il n’y a pas, à mon avis, de sujet plus passionnant que les visites faites sur la planète Terre par des engins spatiaux d’origine étrangère et de faire la preuve que le gouvernement est au courant. J’aime résoudre les puzzles et faire partie du jeu. J’ai aussi aimé participer à plus de 20 documentaires en démontrant que les propos des négativistes bruyants et méchants étaient carrément faux. J’y ai gagné plus de crédibilité dans le débat sur les OVNI.

Vous avez fait un nombre incalculable de conférences sur la réalité du phénomène OVNI à travers tous les Etats-Unis et dans le monde entier. Est-ce que les mentalités évoluent par rapport à ce type de phénomène ?

S.T.F : Je ne comprends pas la question. Les gens réagissent très bien dans mes conférences, au moment réservé aux Questions/Réponses. Ils semblent apprécier mes réponses ainsi que mes Livres , articles, DVD, comme vous pourrez le voir sur mon site Internet Mon public a toujours été enthousiaste.

Au bout de 49 ans d’études et d’enquêtes sur les OVNI, quelles sont vos conclusions sur ce sujet ?

S.T.F : Après 49 ans d’études et de recherche, j’ai conclu ceci :

  1. L’accablante évidence que la Terre est visitée par une intelligence qui contrôle des engins spatiaux extraterrestres. En d’autres termes, certains OVNI sont des vaisseaux spatiaux extraterrestres. La plupart ne le sont pas, comme la plupart des atomes ne sont pas fissibles.
  2. Le sujet des soucoupes volantes représente une sorte de Watergate cosmique, cela signifie que quelques personnes au sein du gouvernement ont connaissance de la présence de visiteurs extraterrestres, depuis qu’ils ont découvert les débris d’une soucoupe volante et les corps d’aliens près de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet 1947.
  3. Il n’y a aucune bonnes objections aux conclusions 1 et 2 venants de la part des négativistes bruyants et méchants. Les objections semblent bonnes, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’elles ne résistent pas à un examen minutieux et soigneux.
  4. Les soucoupes volantes et le cover-up du gouvernement concernant les corps et l’épave sont l’histoire la plus importante du Millénaire.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

S.T.F : Je suis impliqué dans trois nouveaux livres. Le premier “Captured! The Betty and Barney Hill UFO Experience”, avec Kathleen Marden, la niece de Betty. Il devrait être sorti vers la fin du mois de jullet. Le second “Shoot Them Down” par Frank Feschino Jr, au sujet des évènements ufologiques passionnants de l’été 1952, comprenant l’affaire du monstre de Flatwoods en Virginie Occidentale, pour lequel j’ai écris l’avant-propos et l’épilogue. J’ai également écrit l’avant-propos du nouveau livre du Dr Jesse Marcel “The Legacy of Roswell ”, qui doit sortir au début du mois de juillet au musée International sur les OVNI.

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Interview faite par Internet en Mai 2007

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Pour plus de renseignements : STANTON FRIEDMAN

26 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE BERNARD THOUANEL

Bernard Thouanel s’intéresse dès son plus jeune âge au phénomène OVNI au travers de la BD, dont notamment celle de Lob et Gigi. Il devient journaliste professionnel (spécialisé en aéronautique), et rentre à VSD au printemps 1986. Dans un premier temps ses différents articles sur le Lochkeed F-117 A américain lui valent d’être qualifié de « debunker », par certains puisqu’il tente d’expliquer notamment la vague d’OVNI belge grâce au fameux prototype américain.

En juin 1995, il fait la connaissance de Jacques Pradel qui diffusera le film de l’autopsie de « la créature de Roswell » dans son émission L’Odyssée de l’Etrange sur TF1. Le périodique fera d’ailleurs la meilleure vente de toute son histoire (400 000 exemplaires vendus), grâce à la publication en première de couverture de la photo du supposé « alien ». Suite à la liquidation judiciaire du magazine, il envisage alors la création d’un VSD Hors-Série spécialisé sur les OVNI qui grâce à son opiniâtreté, son dynamisme et ses contacts voit le jour quelque temps plus tard. Il est nommé ensuite rédacteur en chef de la revue qui consacre régulièrement ses numéros sur le paranormal et les OVNI à partir de juin 1998. Ce magazine publiera entre autres le fameux rapport COMETA qui continue encore aujourd’hui de faire couler beaucoup d’encre. Il publie en 2003 deux volumineux ouvrages (de par leurs tailles et leurs très riches iconographies) OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES et 100 ANS D’AVIATION (Edition Michel Lafon). Aujourd’hui il vit à Los Angeles et est rédacteur en chef de SCI FI MAGAZINE qui est en quelque sorte le successeur de VSD Hors-Série.

PATRICK BAUDRY ET BERNARD THOUANEL A BORD D'UN SU 27 UB FLANKER

BERNARD THOUANEL, un pilote de ligne aérienne commerciale a rapporté avoir vu deux objets non identifiés en vol, dans le ciel, près de l’île Anglo-Normande de Guernesey le lundi 23 avril dernier. Avez-vous d’autres informations à ce sujet ?

B.T : Ce témoignage est d’autant plus intéressant qu’il est à rapprocher de l’observation du 28 janvier 1994 du Commandant J.C. Duboc d’Air France, observation devenue désormais un grand classique de l’ufologie officielle en France et notamment au GEIPAN, affaire que j’ai d’ailleurs contribué à révéler par le biais de (feu) VSD Hors-Série « OVNIS » en juillet 1998. Nous avons là, je pense une ressemblance étonnante (effets de couleurs dominantes mises à part) entre les Ovnis aperçus par le Captain Ray Bowyer d’Aurigny Air Services et celui vu par le Commandant Jean-Charles Duboc d’Air France. J’oserais presque dire qu’il s’agirait pratiquement du même type d’Ovni tant la forme et les dimensions apparentes semblent être similaire. La comparaison s’arrête là, car dans le cas du pilote d’Aurigny A.S., il n’y a pas eu disparition instantanée du phénomène. On ne sait toujours pas s’il y a eu détection radar et corrélation avec la position relative de ou des supposés « engins », et à mon avis c’est le type d’info qui n’est pas prête d’être confirmé. On sait par contre qu’un autre pilote, voire un autre équipage vraisemblablement d’un biturbopropulseur « Jetstream » de la compagnie locale Blue Islands en route vers Jersey aurait confirmé avoir vu le même phénomène mais de l’autre côté et dans le sens opposé au cap suivi du trimoteur « Trislander » du Capt. Bowyer. Depuis, c’est le silence radio sur cette affaire aussi bien coté français qu’anglais, où il y aurait eu forcément détection radar au moins par les militaires des deux pays. Le pilote encore en activité ne souhaite visiblement ne plus s’exprimer … Dans le cas du Cdt. Duboc, peu après la publication du premier VSD « Hors-Série OVNIS » en juillet 1998, j’avais reçu à l’époque à notre rédaction de Levallois-Perret, un coup de téléphone spontané et bizarre d’un pilote militaire du GLAM basé à Villacoublay qui affirmait aussi avoir vu en vol le même phénomène que Jean-Charles Duboc, le 28 janvier 1994. Il devait me rappeler ultérieurement… Et il ne l’a jamais fait ! Info ou Intox ? C’est une information qui ne m’étonne qu’à moitié, car j’ai toujours pensé que le Commandant Duboc ne pouvait pas être le seul à avoir vu un tel phénomène dans le ciel, pratiquement à la verticale de Paris et… en plein jour ! Surtout avec la concentration de trafic aérien que l’on connaît autour des aéroports de Roissy CDG, d’Orly, du Bourget sans compter ceux des transits et des plates-formes militaires comme Villacoublay…

Article de UFO Magazine concernant BERNARD THOUANEL

Ce type de témoignage, comme celui du Commandant Duboc qui fit une observation très importante, le 28 janvier 1994, prouve à l’évidence que les pilotes commerciaux sont souvent les témoins privilégiés d’observations d’OVNI. Pensez-vous qu’aujourd’hui, ils se sentent beaucoup plus à l’aise pour faire connaîtrent leurs expériences ?

B.T : Je vous ai déjà un peu répondu dans mon commentaire précédent. Je dirais oui et non… Comme vous le savez, les réglementations JANAP 146 et CIRVIS ne sont plus en vigueur. Par contre depuis le 11 septembre 2001, il y a l’« Homeland Security » qui règne en maître aux Etats-Unis et qui contraint tous les pilotes de ligne à taire leurs observations dans le cadre de la lutte antiterroriste. L’association NARCAP qui est vouée à l’étude des observations de PAN par des pilotes, dirigé par le Dr. Richard Haines, a désormais énormément de mal à recueillir les témoignages, sans compter l’obligation de réserve et de non-publication des dossiers collectés, sous peine de poursuites de la part de la FAA. Cela suppose un travail dans la discrétion…

Mais bon, il y a désormais Internet, et certains pilotes et techniciens passent outre de façon anonyme pour faire connaître leurs observations sur des forums de discussions aux USA, comme on a pu le voir avec l’affaire de Chicago O’Hare, le 7 novembre 2006.
Mais il y a tellement d’intox, de désinformation, qu’il est souvent difficile de séparer le bon grain de l’ivrée. J’ai connu un certain nombre de pilotes de ligne désireux de s’exprimer à visage découvert, mais le plus souvent, ils se réfugient rapidement dans le silence pour éviter d’être ennuyés par les ufologues du monde entier (surtout avec Internet aujourd’hui). Ceux qui s’expriment le plus facilement sont pour la plupart ceux qui sont proches de la retraite. C’est une question aussi de disponibilité. CQFD.


Vous êtes vous-même un pilote privé et vous avez une très bonne connaissance du milieu des pilotes de chasse. L’affaire de la confrontation en 1977 entre le Mirage IV du Colonel Giraud et un OVNI vous paraît-elle la plus importante de ce type en France ?

B.T : Effectivement, le fait d’avoir fréquenté les aéro-clubs, en tant que journaliste aéronautique professionnel mais aussi et surtout les mess et les salles de Briefing avec des pilotes militaires opérationnels, ce, pendant près de 25 ans, m’ont permis de recueillir des infos et de tisser des liens particuliers. Des rapports de confiance, disons, qui m’ont bien aidé à décider une douzaine de pilotes à témoigner à visage découvert dès le premier numéro de VSD « Hors-Série » OVNIS. Le fait aussi d’avoir représenté la revue fédérale « Info Pilote » de la Fédération Française Aéronautique (FFA, ex-FNA) m’a aussi aidé. J’ai même (ô sacrilège !) publié quelques récits ufologiques dans ce même magazine, mais bon, je n’ai pratiquement jamais reçu de retour d’information. Il y a des sujets tabous difficiles à briser, manifestement au sein de l’aviation générale en France ! Mais bon, c’est quand même assez marginal…

Vous avez parfaitement raison de dire que le témoignage du Colonel Giraud révélé séparément par les journalistes Jean-Claude Bourret et Robert Roussel compte parmi les cas les plus importants en France, ne serait-ce que par le vecteur mis en cause. En l’occurrence, un bombardier Dassault « Mirage IVA » des Forces Aériennes Stratégiques. Il n’y a pas un pays au monde disposant de l’arme atomique qui n’ait pas été à un moment donné confronté à des ovnis. Aux Etats-Unis, tous les principaux bombardiers du Strategic Air Command ont été l’objet à une période ou à une autre d’une observation d’objet volant non identifié. Ce n’est pas moi qui l’affirme, ce sont les documents du Projet Bluebook qui le disent ! Je peux vous garantir que c’est le secret numéro un dans l’ufologie officielle. Des chercheurs officiels comme Claude Poher (créateur du GEPAN en 1977) vous affirmeront sans détour que vous faîtes fausse route en affirmant qu’il y aurait souvent corrélation entre ovnis et l’atome. Mais voilà, M. Poher s’est occupé pendant de nombreuses années des missiles stratégiques comme d’ailleurs son successeur Alain Esterle. Et bien entendu on comprend alors pourquoi une telle affirmation dérange, à tel point que cela a coûté, je pense, à certains chercheurs officiels (on devinera bien sûr de qui je veux parler), une mise au placard plus rapide que prévu. Comme dit le couplet de la chanson de Guy Béart « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ! »

Côté militaire, j’ai pu également recueillir d’autres récits de témoignages, ici et là, l’un lors d’une mission il y a quelques années sur chasseur-bombardier de pénétration Mirage 2 000N de l’Armée de l’Air, l’autre à bord d’un « Alpha Jet » en instruction de vol de nuit, ou encore une tentative d’interception d’Ovnis au radar par une patrouille de F8E (FN) « Crusader » de l’Aéronautique Navale. Mais je ne peux rien en faire car le « Secret Défense » estampille les rapports d’enquête, quand il y en a, et qu’il n’existe pas de loi FOIA comme aux Etats-Unis où en Grande Bretagne pour accéder à la divulgation et à la publication de ces cas d’observations. Ceux qui, comme l’ufologue français Gildas Bourdais (que vous présentez comme le « gentleman de l’ufologie française » (sic)), qui a affirmé en bégayant lors de l’émission de France 5 « C dans l’Air » (face à M. Jacques Patenet, représentant officiel et patenté du GEIPAN) qu’il y aurait « peut-être » des dossiers secrets militaires en France autres que ceux du CNES, me font sourire. La réponse va de soit quand on mène des enquêtes et lorsque, comme moi, on rencontre des militaires de tous poils à travers le monde dont les affirmations vont dans ce sens. Donc, Soit ces « gentlemen » ufologues jouent la comédie pour donner le change et garder de bonnes relations avec les services officiels, afin de conserver le privilège de passer sur les plateaux de télévision ; soit ils ne sont visiblement au courant de rien, et auquel cas, on est en droit de se demander leur degré de compétence et la véritable raison de leur présence dans des débats de cet ordre. Bien sûr, ceci n’engage que moi. Mais je dis là tout haut ce que beaucoup pensent tout bas…

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

B.T : Même plusieurs… D’abord un livre qui racontera les coulisses de mes enquêtes, de mes travaux… l’envers du décor, si vous voulez, à la fois dans les pays où j’ai pu enquêter et avec les officiels en France que j’ai eu le privilège de fréquenter un certain nombre d’années. Il y aura aussi les inédits de mes recherches, tout ce qui n’a pas été publié et dont j’ai eu la primeur de récupérer en première main notamment à l’étranger.

Ensuite je cogite un roman de science-fiction lié à l’ufologie, un peu dans la lignée de ce qu’a écrit Jacques Vallée…

Et enfin j’écris également un ouvrage aéronautique sur les grandes énigmes de l’aviation. Tout cela parallèlement au bimestriel SCI FI Magazine (France) dont j’assure la co-direction rédactionnelle depuis l’automne 2006 et dans lequel sont régulièrement publié des dossiers et des articles de fond sur l’ufologie en France et dans le monde. C’est en soit l’héritier de VSD « Hors-Série Ovnis » de la belle époque, la suite logique des numéros spéciaux qui ont passionné la France pendant près de huit ans. Il est important de poursuivre des publications régulières consacrées à l’ufologie dans la presse grand public. Et je suis assez fier d’avoir pu poursuivre cette aventure avec la société d’édition GS Presse, dont les directeurs François et Jean-Dominique Siegel ont su me faire confiance… Comme ils ont su me faire confiance, lorsque je leur ai proposé de publier intégralement le rapport COMETA « LES OVNI ET LA DEFENSE » sous la forme d’un magazine vendu en kiosque en juillet 1999. Un pari audacieux mais l’histoire a démontré l’impact à long terme de ce document de par la notoriété de ses signataires. Avec SCI FI Magazine, l’aventure continue donc pour j’espère, le meilleur, et pour le plaisir de nos lecteurs !

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Interview faite par Internet en Mai 2007
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25 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE DIDIER GOMEZ - RESPONSABLE DU MAGAZINE UFOMANIA


DIDIEZ GOMEZ, vous êtes le responsable de la revue ufologique UFOMANIA, pouvez-vous dire depuis combien de temps elle existe et quelle est son but ?
D.G : Elle a vu le jour en avril 1993 et vient donc de fêter ses 14 ans d’existence. Si au début il s’agissait de simples photocopies en format A5, il s’agit aujourd’hui d’un vrai magazine indépendant, certes, à tirage limité (300 exemplaires), mais qui se veut au plus près de l’actualité Ufologique. Publié quatre fois l’année, UFOmania Magazine est actuellement le seul trimestriel existant sur le marché de l’ufologie en France. Depuis le n°51 (juin 2007), le magazine comporte 36 pages. Son but est de présenter le bilan des dernières avancées en matière d’étude du sujet. Rattaché à l’association tarnaise PLANETE OVNI, UFOmania Magazine est à la fois un magazine où vous pouvez retrouver des témoignages récents, des articles des plus éminents chercheurs francophones actifs, être au courant de la sortie des livres et des autres infos de premier plan. Le courrier des lecteurs laisse enfin la parole aux abonnés qui sont de plus en plus nombreux. C’est un signe de réussite.

Vous êtes l’organisateur des rencontres ufologiques de Graulhet dont les secondes rencontres rapprochées se sont tenu au mois de septembre 2006. Pouvez-vous nous en dire plus ?

D.G : En fait j’ai initié en 2004 les Premières Rencontres Rapprochées qui ont eu lieu à Castres. Les secondes, beaucoup plus médiatisées, se sont effectivement déroulées les 9 et 10 septembre derniers à Graulhet, toujours dans le Tarn. Nous envisageons l’an prochain (puisque ce type de manifestation se déroule tous les 2 ans) de l’organiser dans une autre ville du Tarn, Albi ou Gaillac, cela est à définir. C’est chaque fois l’occasion de faire le point sur la recherche locale, régionale et nationale. Les moyens mis en œuvre étaient conséquent pour Graulhet, mais nous n’avons pas eu l’affluence escompté au départ et ce malgré nos efforts. Environ 500 personnes ont fait le déplacement. À titre personnel, j’avoue que c’est un énorme travail à fournir et qu’il faut s’entourer de personnes volontaires. Nous allons d’ailleurs commencer lors de notre prochaine réunion mensuelle (le 6 juin 2007), à plancher sur les invités possibles pour la troisième édition et la façon dont on peut l’organiser… C’est un vaste programme. Nous pensons éventuellement à s’attacher les services d’autres associations désireuses de nous donner un coup de main. Il faudra aussi trouver des partenaires afin de financer l’évènement et surtout une salle suffisamment attractive.

Ce type de manifestation aura-t-elle lieu cette année ?

D.G : Non tout d’abord parce que c’est trop lourd à mettre en place surtout que nous ne sommes que des bénévoles et avons chacun notre vie de famille, notre travail etc.. Ensuite même si nous étions en mesure de l’organiser chaque année, je ne suis pas certain que nous aurions des choses nouvelles à apporter au public. Une fois tous les 2 ans me paraît être le compromis idéal. Nous espérons d’ailleurs vous y rencontrer l’an prochain.

Y a-t-il eu des observations d’OVNI en France ces derniers mois ?

D.G : Chaque fois qu’il y a des enquêteurs pour faire le travail sur le terrain, nous arrivons à glaner des observations intéressantes. Nous venons d’avoir eu vent d’une observation située dans le Tarn et s’étant déroulé en avril 2007. Il est à noter également qu’il y a eu des observations dans la Vienne et autour de Châteauroux au mois dernier. Je l’évoque d’ailleurs dans UFOmania Magazine 51. Mais il est difficile pour nous d’être à la fois à la rédaction et sur le terrain en train de rencontrer les témoins. C’est pourquoi, nous essayons de mettre en place une structure participative entre les différents groupements ufologiques privés. Ce trimestre c’est le SPICA alsacien qui est à l’honneur, le n°52 évoquera le travail gigantesque réalisé par l’association bretonne VIGIE-OVNIS…

Quel sera le sommaire de votre prochain numéro ?

D.G : À l’heure actuelle (au 18 mai 2007), le sommaire du N°52 (du 1er septembre 2007), est pratiquement bouclé. C’est la condition sine qua non si nous voulons être certain de publier à date fixe et sans retard l’édition de nos magazines. Voici le sommaire du N° 52 :

Observations récentes : les enquêtes récentes de PLANETE OVNI. Retour à Montroc.

Dualité théorique – article de Sylvain Geffroy.

Dossier Spécial : VIGIE-OVNIS 29 – Un réseau de surveillance sans précédent.

L’exemple Breton.

European UFO Survey : Se doter d’un outil performant.

Interview de Didier Gomez par Thibault Canuti.

Bouquinerie : Les articles que l’on croyait perdus.

Plus les rubriques habituelles : Actualités – Courriers des lecteurs – En Bref etc.…

D’autres articles sont en préparation.

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Interview faite par Internet en Mai 2007
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Pour plus de renseignements : UFOMANIA

24 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE CLAS SVAHN - RESPONSABLE DE L'ORGANISATION UFO-SVERIGE EN SUEDE









CLAS SVAHN, vous dirigez actuellement UFO SVERIGE en Suède. Pouvez-vous nous dire en quelques mots quel est le but d’une telle structure et quels sont les moyens dont vous disposez ?

C.S : UFO-SVERIGE a pour but d’enquêter et d’apporter des solutions aux rapports d’objets volants non identifiés en Suède. Nous mettons en place également le plus important service d’archivage au monde sur les OVNI, afin d’aider les chercheurs de tous les pays dans leurs collectes d’informations.

Quelle est votre réaction à cette fameuse mise sur Internet d’une partie des « archives officielles » françaises, d’observations sur les OVNI entre 1988 et 2006 ?

C.S : Je n’ai étudié seulement qu’une partie de cette masse énorme de rapports mais les enquêtes semblent faites avec soin et bien documentées. C’est une mine d’or pour les chercheurs du monde entier. Mais le fait que ce soit publié en Français et pas en Anglais, limite probablement l’impact sur le débat OVNI. En effet, peu d’ufologues maîtrisent cette langue. Mais il y a maintenant beaucoup de rapports qui étaient secrets, qui sont disponibles dans plusieurs pays. Plus de 30.000 cas ont été rendus public, parmi ceux-là, 7000 dossiers seront bientôt publiés cette année par la défense Britannique. En Suède, plus de 5000 cas ont été rendus public par les militaires.

Y a-t-il eu des observations d’OVNI ces derniers mois en Suède ?

C.S : UFO-SVERIGE reçoit entre 20 et 30 rapports d’objets dans le ciel chaque mois. Après enquête, seulement quelques-uns d’entre eux restent non identifiés chaque année. Le mois dernier était un mois normal.

Les autorités Suédoises vous apportent-elles leur soutien dans la récolte des informations ?

C.S : Oui. Nous avons de très bons contacts avec les autorités Suédoises. Une branche de l’Armée utilise même notre base de données pour enregistrer les nouveaux cas venant du public. UFO-SVERIGE ne considère pas les autorités comme des adversaires mais comme des gens avec qui l’on coopère. Cette démarche s’est révélée très fructueuse.

Pouvez-vous nous dire s’il y a eu des sorties de livres sur le sujet en Suède ces derniers mois ?

C.S : Bien, il y a eu un livre qui traitait des sectes et des sociétés secrètes. Certains chapitres abordaient la façon dont les sectes utilisent les OVNI pour attirer de nouveaux membres. Comme le mouvement Raelien par exemple. J’étais l’auteur de ce livre. Mais excepté cet ouvrage, il n’y a pas eu d’autre livre traitant des OVNI en suédois cette année.

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Interview faite par Internet en Mai 2007
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Pour plus de renseignements : UFO SVERIGE

21 mai 2007

PARANORMAL : INTERVIEW D'YVES LIGNON

Yves Lignon fait partie de ces scientifiques (dans le vrai sens du terme), qui ont suffisamment l’esprit ouvert et d’intelligence pour s’intéresser aux phénomènes paranormaux. Il est Maître de conférence et assure actuellement une fonction d’enseignant-chercheur en statistiques au département de mathématiques de l’Université de Toulouse le Mirail. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages très importants comme entre autres La science rencontre l’étrange (Editions les 3 orangers), L’autre cerveau, la part du vrai dans la parapsychologie (1992 - Editions Albin Michel), Les Phénomènes paranormaux (1996 - Editions Milan) et récemment Les énigmes de l’Etrange (First Edtions).

YVES LIGNON, vous êtes à la base un scientifique puisque actuellement vous êtes enseignant-chercheur en statistiques au département de mathématiques de l’Université de Toulouse le Mirail. Pourquoi cet intérêt pour les phénomènes paranormaux ?

Y.L : Sans doute parce que chez moi la curiosité intellectuelle a pris une forme particulière. Il ne saurait en tout cas y avoir de tabou pour la démarche scientifique et ce n'est pas parce qu'on associe souvent à ces phénomènes des explications de type religieux (telles que celles proposées par le spiritisme) que les gens de science doivent s'en détourner. Déclarer "Circuler il n'y a rien a voir" (comme le font certaines autorités universitaires qui semblent ignorer l'existence des faits d'observation et des résultats expérimentaux accumulés depuis 150 ans) c'est laisser le champ libre aux charlatans.

Vos travaux dans ce domaine vous ont valu de nombreux problèmes à titre professionnel. Cependant vous semblez plus que jamais déterminé à poursuivre dans cette voie. Qu’est-ce qui vous motive ?

Y.L : L'enjeu indiscutablement. L'existence des phénomènes paranormaux ouvre la voie a des spéculations sur la véritable nature de l'être humain. La "sortie hors du corps", les "expériences de mort imminente", la "vision à distance" amènent à remettre en cause l'idée que nous ne serions que de simples mécanismes biologiques destinés a tomber un jour définitivement en panne. Je précise, une fois encore, que ce constat est totalement indépendant de l'interprétation qui peut en être proposée par telle ou telle doctrine philosophique ou religieuse. Dans le même ordre d'idées, c'est une chose que d'étudier la fin d'une période de sécheresse et c'en est une autre que d'attribuer l'évènement à une intervention divine.

Vous avez mis en place plusieurs structures pour l’étude des phénomènes paranormaux, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Y.L : Le Groupe d'Etudes Expérimentales des Phénomènes Parapsychologiques (ou Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse) a été fondé le 2 mai 1974. C'est une libre réunion de chercheurs scientifiquement qualifiés et tous bénévoles. On peut donc en faire partie pendant 8 jours, 8 mois ou davantage. Certains sont là depuis plus de 20 ans.

L'Organisation pour la Recherche en Parapsychologie édite "La Revue Française de Parapsychologie" qui est la seule publication scientifique de langue française traitant de ces questions. Étant destinée avant tout aux chercheurs elle n'est disponible que sur abonnement.

Pensez-vous que nous allons vers une évolution des mentalités par rapport à ce type de phénomènes ?

Y.L : Je le souhaite, mais les effets du blocage sont terribles. La France est le seul grand pays industriel qui ne possède pas un organisme universitaire de recherche sur le paranormal. On trouve des chercheurs professionnels dans plusieurs pays d'Europe, aux USA bien sûr et même en Amérique du Sud mais pas chez nous.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

Y.L : La troisième version (après celles de 1988 et 1994) d'Introduction a la parapsychologie scientifique" doit paraître incessamment chez mon éditeur habituel (Les 3 Orangers). Il s'agit là d'un ouvrage grand public destiné à faire connaître l'existence de tout ce que la recherche a produit depuis un siècle et demi. Pour cette mise à jour j'ai bénéficié de la collaboration de mon ami Jocelyn Morisson, journaliste scientifique, auteur de "La voyante et les scientifiques" (toujours chez Les 3 Orangers).

Je dois remettre en septembre prochain le manuscrit de "Les grands mediums, leurs vies et leurs exploits", coécrit avec mon épouse. Enfin en raison du succès de " Les Enigmes de l'Etrange" (qui après avoir été publié chez First vient d'être repris par France Loisirs) une suite est en projet, toujours en collaboration avec Jocelyn Morisson et Richard D. Nolane, bien sûr.

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Interview faite par Internet en Mai 2007

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Pour plus de renseignements : LABORATOIRE DE PARAPSYCHOLOGIE DE TOULOUSE

19 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE NICK POPE - ANCIEN RESPONSABLE DU BUREAU 2A - MINISTERE DE LA DEFENSE BRITANNIQUE

Nick Pope est l’ancien responsable du bureau 2A (enquêtes OVNI), de l’Air Staff du Ministère de la Défense Britannique (de 1991 à 1994). Il publie entre autres en 1999, OPEN SKIES CLOSED MINDS (Overlook Press).

NICK POPE, vous êtes l’ancien responsable du bureau 2A (enquêtes OVNI), de l’Air Staff du Ministère de la Défense Britannique (de 1991 à 1994). Est-ce que votre parcours professionnel vous prédestinez à ce type de fonction ?

N.P : Au sein du Ministère de la Défense, dans les années 90, les fonctionnaires changeaient de poste tous les trois ou quatre ans, cela leur permettait d’avoir une bonne connaissance générale de toutes les affaires du département. En 1991, je travaillais au Centre des Opérations Communes pendant la Guerre du Golfe. La personne pour qui je travaillais me demanda alors si, plus tard dans l’année, j’accepterai un poste qui incluait des enquêtes sur les OVNI. Je n’avais aucune croyance particulière sur les OVNI, ou d’intérêt, mais cela m’a semblé intéressant, donc j’ai accepté.

Vous décidez (contrairement à vos prédécesseurs), d’étudier le phénomène OVNI plus en profondeur. Quelle a été votre motivation pour cela ?

N.P : Pour être juste, quelques-uns de mes prédécesseurs avaient traités le sujet sérieusement, beaucoup pourtant n’avaient paru seulement qu’avoir fait des enquêtes très brèves. En ce qui me concerne, on m’avait confié un travail, je voulais le faire jusqu’au bout et d’une manière professionnelle. Le but de ce service au sein du Ministère était d’établir le degré de risque potentiel pour la défense concernant les observations d’OVNI. Est-ce qu’il y avait une menace en particulier au Royaume-Uni ?, mon point de vue était que je ne pouvais faire cette estimation sans entreprendre en premier une enquête consciencieuse, scientifique.

Quel est pour vous le cas d’observation d’OVNI le plus intriguant auquel vous ayez eu à faire ?

N.P : J’ai rouvert l’enquête sur l’incident de la forêt de Rendlesham quand en décembre 1980, un OVNI a atterri près des deux bases militaires de la RAF de Bentwaters et de Woodbridge dans le Suffolk. Il y avait parmi les militaires témoins, le commandant adjoint de la base, le lieutenant-Colonel Charles Halt. Les tests concernant le niveau de radiation faits sur le site de l’atterrissage, par le personnel des services de renseignements du Ministère de la Défense, montraient un taux considérablement plus haut que la normale, et un croquis de l’OVNI, fait au même moment par un des militaires témoins, montrait clairement la structure d’un engin avec sur les côtés latéraux des marquages étranges, comme des hiéroglyphes égyptiens.

J’avais un autre cas spectaculaire au sein de mon service, en mars 1993, quand un OVNI fut observé par des centaines de gens sur une période de six heures. Des agents de police et du personnel militaire faisaient partie des témoins. L’OVNI est passé au-dessus des deux bases militaires de la RAF de Cosford et Shawbury, et a été décrit comme étant un engin triangulaire énorme capable d’accélérer à plusieurs milliers de kilomètres par heures en quelques secondes après être resté immobile.

Vos conclusions font en faveur de l’Hypothèse Extraterrestre, pourquoi ?

N.P : Alors que la plupart des OVNI peuvent être expliqués comme des mauvaises interprétations d’objets ordinaires ou des phénomènes naturels, un petit pourcentage paraît défier toute explication, même après l’enquête la plus consciencieuse. J’ai rencontré de nombreux exemples où les OVNI ont été vus par des observateurs compétents comme des agents de police, du personnel militaire et des pilotes par exemple. Beaucoup d’OVNI ont été traqués par radar et ont démontrés des vitesses et des manœuvres qui surpassaient nos avions militaires (incluant les prototypes). Dans ces circonstances, je ne peux pas éliminer l’hypothèse extraterrestre.

Concernant les Crops Circles, comment expliquez-vous que des témoins voient souvent des appareils militaires (notamment des hélicoptères), survolaient ces formations énigmatiques ?

N.P : Le personnel militaire s’intéresse aux Crops Circles comme tout le monde et étant donné que cette Armée de l’Air survole la campagne et pas les villes, il ne me surprendrait pas que les pilotes organisent leurs plans de vols en incluant des régions ou ces formations ont été rapportées. En outre, comme tout trait notable vu du ciel, les Crops Circles sont utiles comme repères de navigation.

Pour vous, quelle est l’origine des Crops-Circles ?

N.P : Alors que je garde un esprit ouvert et n’élimine pas complètement d’explication plus exotique, je soupçonne que la plupart des Crops Circles sont faits par des gens.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

N.P : En ce moment, je suis trop occupé avec mon travail à la télévision, cependant j’espère écrire plus de livres sur les OVNI et les phénomènes inexpliqués, et aussi plus de romans.

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Interview faite par Internet en Mai 2007

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Pour plus de renseignements : NICK POPE

18 mai 2007

LIVRES : INTERVIEW DE GUY TARADE - LE PIONNIER DE L'ETRANGE

Guy TARADE fait partie de ces pionniers Français de l’étude des OVNI , des mystères et autres étrangetés de ce monde (au même titre que l’étaient Jimmy Guieu, Robert Charroux et Serge Hutin).

Il publia son premier ouvrage en 1969 Les Soucoupes Volantes et civilisations d’outre-espace (J’ai Lu), puis entre autres Les archives du savoir perdu, Les dossiers de L’Etrange, Les nouveaux dossiers de l’Etrange, Les dernières prophéties pour l’Occident, Les Chroniques des mondes parallèles (Editions Robert Laffont). Il donne aussi des conférences et séances audiovisuelles dans toute la France. Il est d’ailleurs (comme le sont souvent les écrivains importants), d’un naturel sympathique, dynamique et modeste.

GUY TARADE, vous êtes un des pionniers de l’étude des OVNI en France. Puisque votre premier ouvrage Les soucoupes volantes et civilisations d’outre-espace est sorti en 1969. Y a-t-il pour vous (près de 38 ans plus tard), une évolution du phénomène OVNI ?

G.T : En 38 ans, la fréquence des apparitions d'UFO a lourdement baissé. Les "engins" observés n'ont plus rien à voir avec les soucoupes classiques. La forme triangulaire semble aujourd'hui faire recette.
Le phénomène se présente à nous sous des aspects diversifiés et adopte sans doute une forme de camouflage variée ; usant parfois de mimétisme avec des engins nés de technologie humaine.

Vous êtes également un des spécialistes mondiaux des sites mystérieux et des personnages énigmatiques tels que Nostradamus. Combien d’ouvrages avez-vous publiez sur le sujet durant toutes ces années ?

G.T : Depuis 1969, j'ai publié 31 ouvrages.

Quel est pour vous la région de France la plus riche en sites historiques mystérieux ?

G.T : Notre pays recèle de richesses totalement ignorées. Les sites insolites se comptent par centaines. De nombreux chercheurs ont prospecté leurs régions, mais ne publient pas le résultat de leurs études.
Pour moi, la région PACA mérite une attention toute particulière, car elle fut un carrefour de civilisations.
Lorsque les hommes veulent laisser un témoignage à la postérité, c'est toujours à la pierre qu'ils le confient.

Sur l’Enigme de Rennes-le-Château, de nombreux ouvrages continuent à sortir. Pensez-vous qu’un jour le « mystère » sera-t-il résolu ?

G.T : Rennes-le-Château n'est qu'un lieu dit sur une carte. Dans notre livre "Arcane 10" publié en collaboration avec mon ami Christophe Villa-Mélé, nous avons tenté de percer les secrets de la toponymie qui environne Rennes, et de rechercher dans les ouvrages de Gaston Leroux et Maurice Leblanc des clés cachées de cette énigme --Le trésor de Rennes est à la fois matériel, spirituel et politique !



Croyez-vous que nous allions vers une évolution des mentalités par rapport aux OVNI et autres phénomènes paranormaux ?

G.T : La publication des dossiers du CNES tenterait à prouver que les mentalités ont évolué. Cependant cette franchise à retardement semble masquer "autre chose". Souvenez-vous que depuis 1979, une loi a été votée par le gouvernement de l'époque, et que cette dernière interdisait la publication des rapports de la gendarmerie nationale pendant une durée de 60 ans ! --Hors aujourd'hui ces derniers sont consultables par tous sur internet.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

G.T : J'ai actuellement deux manuscrits chez un éditeur canadien, le premier a pour titre : Les Dossiers Secrets de Monsieur Jules Verne" et l'autre "Les Anamorphoses du Temps".Actuellement, j'ai en chantier un ouvrage sur le site de Rocamadour.

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Interview faite par Internet en Mai 2007

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Pour plus de renseignements : LE BLOG DE GUY TARADE

17 mai 2007

OVNI : INTERVIEW DE WILLIAM J.BIRNES - EDITEUR D'UFO MAGAZINE - EDITION AMERICAINE

WILLIAM J.BIRNES, vous êtes l’éditeur du célèbre UFO magazine aux Etats-Unis. Pouvez-vous dire en quelle année est sorti le tout premier numéro ?

W.J.B : Oui, j’en suis l’éditeur et notre premier Vol 1 # 1, remonte maintenant à 1986. Nous en sommes à notre 21e année de publication.

Personnellement, pourquoi étudiez-vous le phénomène OVNI ?

W.J.B : Nous pensons que les OVNI sont réels. Qu’ils proviennent maintenant d’autres planètes, d’autres dimensions, d’autres époques, ou même du fait du notre propre gouvernement qui teste des engins volants exotiques, cela est une autre question. Mais en tenant compte des observations et de certaines photographies, nous pensons, comme en France, que les OVNI sont réels. Donc nous étudions un phénomène qui continue à embarrasser mais en même temps fasciner la plupart des gens.

Quelle est votre réaction à cette fameuse mise sur Internet d’une partie des « archives officielles » françaises, d’observations sur les OVNI entre 1988 et 2006 ?

W.J.B : Je pense que ces archives officielles Françaises, comme le rapport Cometa, qui date de quelques années, soulèvent plus de questions, qu’elles ne nous apportent de réponses. Nous attendons toujours la déclaration officielle et définitive venant de la part d’un gouvernement actuel qui déclarera que ses unités militaires observent des engins et qu’ils sont d’origine extraterrestre, viennent d’autres époques ou d’autres dimensions.

En fait, tout ce que nous avons de la part de ces fonctionnaires à la retraite, ce sont simplement des suggestions à propos de certaines observations ou incidents qui demanderaient selon eux des investigations plus poussées et ceci afin de prouver qu’elles ont une explication rationnelle.

La plupart des gens veulent des explications rationnelles parce que cela confirme leur sens de la réalité et que les OVNI sont simplement des erreurs d’observations.

Est-ce qu’il y a eu une augmentation des observations d’OVNI aux Etats-Unis ces derniers mois ?

W.J.B : La plus grosse augmentation se situe dans le Midwest où un OVNI est apparu au-dessus de l’aéroport de Chicago. La FAA (Federal Aviation Administration), a nié avoir fait un rapport, mais a dû admettre ensuite en avoir eu un quand le journaliste du magazine qui couvrait l’histoire menaça de recourir à la loi sur la liberté de l’information. Il y a eu des rapports d’observation d’OVNI en Caroline du Sud et dans d’autres États durant ces six derniers mois.

Quelle est pour vous l’observation la plus importante d’OVNI aux Etats-Unis de ces dernières années.

W.J.B : L’Observation de l’Aéroport de Chicago est la plus importante puisqu’il y a eu des témoins à des endroits multiples. Beaucoup de gens l’ont vu, nous avons une photographie de l’objet pris d’un téléphone portable, et plusieurs des témoins étaient des observateurs professionnels.

Quel sera le sommaire de votre prochain numéro ?

W.J.B : Dans le numéro de juin prochain d'UFO Magazine, nous avons une histoire stupéfiante sur la découverte de ce qui pourrait être un hybride d'E.T/humain. C'est un crâne antique qui subit actuellement toute une batterie de tests pour déterminer son ADN. Il est déjà prouvé, que par certains aspects, il n'aurait rien de commun avec celui des êtres humains ou d'autres mammifères connus.

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Interview faite par Internet en Mai 2007

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Pour plus de renseignements : UFOMAG