L'équipe des ICVD (Invisbiles du Col de Vence), vous avez fait paraître en 2008 un livre intitulé "Enquêtes et révélations sur une zone d'anomalies permanentes" aux Editions Nerusi. Pouvez-vous nous dire quel est le but de cet ouvrage et la raison pour laquelle vous avez choisi de prendre le nom d'un tel groupe ?
I.C.V.D : Le Col de Vence est connu depuis très longtemps comme une zone d'intense activité ufologique . Dans les années 1960 des auteurs comme Guy Tarade et Robert Charroux évoquaient déjà ce lieu magique. Plus tard, de nombreuses personnes se sont intéressées à l'endroit, certains ont apporté des éléments ou des témoignages pertinents, d'autres personnes en revanche ont brouillé les pistes en inventant toutes sortes d'histoires abracadabrantes. Connaissant bien le lieu depuis de nombreuses années et les histoires qui s'y rattachent, il nous a paru important de compiler nos expériences et nos connaissances dans un ouvrage afin que les lecteurs se fassent une idée plus pragmatique du sujet. Nous sommes avant tout une équipe d'amis qui partagent la même passion de l'insolite et du phénomène ovni.
Les expériences, les enquêtes et le vécu que nous avons accumulés durant ces dernières années ont été partagés par tous ceux de l'équipe. Il nous a donc paru nécessaire de réaliser cet ouvrage de manière collective.
Concernant le nom des ICDV (Invisibles du Col de Vence), il a une double signification. Il fait d'abord référence aux phénomènes Invisibles et insaisissables qui semblent se jouer de nous parfois. Mais il fait également référence à notre groupe qui comme les phénomènes que l'on traque, sait se montrer discret et taciturne lors des investigations sur le terrain.
Le col de Vence (arrivée au col)
Vous avez volontairement choisi la trame romanesque pour l'écriture de cet ouvrage en y mélant adroitement personnages fictifs et expériences bien réelles. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
I.C.V.D : Particulièrement dans le domaine de l'ufologie, le lecteur n'a jamais eu d'autres choix que des écrits avançant des successions de données, de témoignages, ou d'hypothèses formelles. Nous pensons que le col de Vence et les mystères qui se rattachent à la région, ne peuvent pas être abordés de la sorte. En effet, lorsque l'on commence à s'intéresser à cet endroit, les certitudes s'évanouissent et il faut revoir la manière d'appréhender le problème. Au-delà des faits, le col de Vence nous livre une histoire et c'est dans une optique de jeu de piste subtil que cette histoire doit être racontée. Notre volonté a été prioritairement de faire en sorte que le lecteur soit immergé dans le Col de Vence. Le lecteur doit pouvoir sentir, toucher et voir le col de Vence. Il nous a semblé évident, qu'il fallait totalement innover, écrire à contre-courant des parutions traditionnelles.
Nous voulions un ouvrage vivant, proche du lecteur, permettant à celui-ci de s'identifier à notre groupe comme s'il en faisait partie intégrante. De plus, nous avons souhaité que ce livre s'adresse à un public large et non pas seulement destiné à une communauté ufologique.
Chacun peut y trouver de l'intérêt, que cela soit l'ufologue expérimenté, le passionné d'histoire, ou le simple amateur de lieux étonnants. Ainsi, le personnage principal, le berger Michel, a pris naissance pour servir de fil conducteur à cette histoire racontant des faits et des enquêtes bien réelles. A travers Michel, vous découvrirez le passé d'une région, ses paysages, ses mystères du ciel et de la terre.
Le village des Idoles (ici le dromadaire)
Quel fut votre première réaction quand vous avez découvert ce lieu fascinant qu'est le Col de Vence ?
I.C.V.D : On parle du Col de Vence par extension de langage, car la zone à proprement parler est l'ensemble du plateau de Saint-Barnabé. Sain-Barnabé est un hameau isolé sur ce plateau sauvage et désertique qui est pourtant si proche de la côte d'Azur peuplée. C'est d'abord ce premier contraste qui surprend : On passe en quelques minutes de voiture d'un tissu urbain dense a une zone d'un calme absolue, sans lumière parasite, voiture et immeuble défigurant la nature. Ce détachement avec les futilités de la vie urbaine permet de mettre nos sens en exergues et ainsi d'être attentif à d'éventuelles manifestations. Au-delà de l'aspect sauvage et apaisant de la zone, la nature et le faciès géologique surprennent également. Les rochers calcaires façonnés par le temps et les éléments donnent un aspect irréel au décor plongeant encore plus le visiteur dans un monde où le passé et le présent se confondent.
Photo d'un ami de l'équipe, objet dans le ciel, à proximité de Digne
Au cours de vos nombreuses veillées et randonnées sur le Col de Vence, vous avez été les témoins de phénomènes insolites. A un moment ou à un autre, est-ce que vous avez eu la sensation de vous mettre en danger ?
I.C.V.D : Il faut rappeler que les phénomènes insolites sont finalement assez rares. Il peut se passer plusieurs mois parfois sans que rien d'anormal n'arrive. Lorsqu'un évènement insolite se produit, cela survient en général de manière subite et ne dure que peu de temps. En d'autres occasions, certaines manifestations se sont étalées sur de plus longues périodes et ont été parfois assez intenses. Il est arrivé des épisodes très tendus certaines nuits durant lesquels le Phénomène était "actif ". Mais même lors de ces moments intenses, jamais nous n'avons été en danger. Les seuls problèmes survenus ont consisté en des détériorations de matériel (voitures, appareils photo), mais personne n'a jamais été blessé physiquement. Cela dit, notre démarche d'aller au-devant de ces phénomènes n'est pas évidente, la charge de stress peut parfois être extrêmement élevée de par la nature totalement inconnue et imprévisible de ces manifestations atypiques.
Objet lumineux pris en plein ciel sur le plateau de Saint-Barnabé (1998)
Ce qui est le plus fascinant sur cette zone d'anomalie permanente que semble être le Col de Vence, c'est que l'on est en présence à la fois de manifestations dites paranormales (chutes de pierres inexpliquées, poltergeists, etc...), mais aussi d'observations d'ovni en tout genre. Est-ce que pour vous, ces phénomènes ont tous la même origine ou sont-ils bien distincts les uns des autres ?
I.C.V.D : Les phénomènes type poltergeists comme les déplacements d'objets, de pierres principalement, semblent être bien éloignés de la problématique ovnis. Pourtant, nous avons tous été témoins de ce genre d'anomalies. Bien entendu, nous restons vigilants aux fraudes éventuelles, mais il faut admettre que certaines de ces manifestations sont complètement incompréhensibles et arrivent parfois lorsque nous sommes seuls, à des kilomètres du col de Vence. Difficile ensuite de raconter ses mésaventures tellement le témoignage peut paraître absurde. il ne reste alors qu'une intime conviction personnellement difficilement exportable à son entourage. Les personnes pouvant comprendre ce genre de témoignages sont alors bien souvent celles de notre équipe, car ayant aussi vécu ces expériences.
A côté de cela, nous avons pu être témoins de phénomènes lumineux inexplicables par nos moyens technologiques conventionnels. Par exemple, comment expliquer le déplacement lent d'une grande plateforme triangulaire au dessus des montagnes. Comment expliquer aussi qu'une petite boule verdâtre évolue à quelques dizaines de mètres de nous pour ensuite disparaître spontanément ?
Cette multitude de manifestations semble être par moment bien distinct et en d'autres occasions totalement imbriquées. Il est impossible à ce jour d'affirmer que les deux types de manifestations, aériennes et de proximités, soient liés. Cependant, nous avons remarqué que des phénomènes de proximité se manifestaient souvent juste avant ou juste après des observations aériennes inexpliquées. Comment interpréter ce genre de coincidences ? Tout le problème est là. Il se peut que nous ayons affaire à des manifestations bien plus exotiques et complexes que ce que nous pouvons imaginer, à savoir des engins non conventionnels, mais néanmoins bien réels ayant une sorte d'interaction avec d'autres "forces inconnues" pour des raisons que nous ignorons. A moins qu'il ne s'agisse d'un moyen technologique qui dépasse notre entendement et dont nos visiteurs se serviraient pour nous alerter. La question demeure et il faudra bien d'autres investigations sur le terrain pour comprendre ce mécanisme tortueux.
Zone surveillée par le système AMS : Le puy de Tourette
On trouve dans le cahier central de votre ouvrage, de nombreuses photos impressionnantes prises sur le Col de Vence où apparaissent après coup, soient des silhouettes évocatrices parmi le groupe de personnes présentes sur place, soient des ovnis dans le ciel. Est-ce que vous pensez que c'est surtout le développement du numérique qui favorise ce type de photos ou de films "surprises" ?
I.C.V.D : Les photographies sont avec les films, un des rares supports qui permette de saisir une part d'insolite. Cependant, les documents montrant de réelles anomalies sont plutôt rares. Il faut distinguer deux types de photographies. Celles que l'on appelle des photos-surprises qui
sont des clichés pris un peu au hasard, sans que l'on puisse voir quoi que soit au moment de la prise de vue. C'est le cas par exemple de cette photo montrant une silhouette anthropomorphe. L'autre type constitue les clichés pris durant une observation visuelle, comme celle de l'objet volant avec les trois spots rouges qui a été aperçu le 31 août 2008 par trois amis de l'équipe en revenant des gorges du Verdon.
Des personnes nous contactent régulièrement pour évaluer leurs photos. La plupart sont des photos-surprises qui sont souvent parfaitement explicables : sphères ou "orbs" qui sont dus à l'humidité, insectes ou autres éléments passant près de l'objectif. Enfin, une dernière catégorie de photos qui nous parviennent ou que l'on peut trouver sur Internet consiste en des faux grossiers. Il s'agit en général soit de montage numérique, soit par apposition par le fraudeur d'un petit objet devant l'objectif, c'est que nous appelons les "photos trombones".
Concernant les appareils numériques, nous ne pensons pas que ces appareils prennent plus ou moins d'anomalies. Nous prenions déjà des photographies étranges avec des pellicules argentiques (du reflex au jetable en passant par le polaroid) et ceci bien avant l'apparition des appareils numériques. Cependant, il est vrai que les photos présentant des anomalies semblent plus nombreuses aujourd'hui avec les APN. La raison principale est qu'il est aujourd'hui possible de prendre une quantité considérablement plus grande de photos que par le passé. A l'époque, chaque pellicule et développement avaient un coût non négligeable, contrairement à la quasi-gratuité des clichés pris avec les appareils photo numériques. Il est donc logique d'avoir plus de résultats, du moins pour les photos-surprises. Mais il faut rester prudent, car la grande majorité de ces clichés peuvent être interprétés par des phénomènes naturels ou sont trop ambigus. Nous avons donc une nette préférence pour les clichés ou films d'objets réellement visibles, d'où le développement du projet AMS.
Images issues d'une séquence vidéo de l'AMS montrant une grosse météorite
Est-ce que vous pensez que le fait de se rendre très souvent (comme vous le faites), sur le Col de Vence favorise la manifestation des phénomènes insolites ?
I.C.V.D : Nous pensons que s'instruire sur les dossiers ovnis est important. C'est ce que nous faisons chaque jour en lisant des ouvrages ou en utilisant Internet comme source d'information. Mais, nous sommes également persuadés qu'une démarche sur le terrain est indispensable pour appréhender le Phénomène ovni, l'expérience en tant que démarche personnelle ou de groupe est essentielle pour nous. Nous avons besoin d'être confrontés à ce qui nous échappe et pour cela il faut être sur le terrain, passer du temps à investiguer et parcourir les lieux susceptibles d'être actifs. Le Col de Vence en fait partie, mais pas seulement.
Notre présence assidue ne suffit malheureusement pas pour que les manifestations se produisent. Il peut se passer de longs mois sans qu'il ne se passe absolument rien d'anormal. Nous n' avons pas d'explication sur cette irrégularité des phénomènes. En revanche, il se pourrait qu'une configuration bien particulière du groupe d'ufologues à un moment précis puisse agir comme un catalyseur, donc déclencher sans le vouloir certains phénomènes. Au demeurant, il faut être extrêmement prudent avec ce genre d'hypothèse que nous n'avons pas pu prouver de façon certaine. De par notre expérience passée, nous savons que des personnes peu scrupuleuses ont exploité ce genre d'idées pour manipuler et tromper pas mal de gens, causant beaucoup de tort à la recherche ufologique. Nous sommes à l'écoute, mais nous ne sommes pas naifs. La preuve intangible demeure la seule pierre angulaire de notre recherche pour la vérité.
Vue d'ensemble de l'AMS version 1
Vous avez mis en place depuis bientôt deux ans, un nouveau projet ambitieux qui sera d'implanter sur le Col de Vence, un AMS (Automatic Measurement Station) ou station de mesures automatisée. Pouvez-vous nous en dire plus ?
I.C.V.D : Nous sommes partis du constat que les témoignages des phénomènes aériens insolites se cumulent, mais n'amènent pas à une avancée significative dans la compréhension de ce que sont réellement ces phénomènes. De plus, les apparitions sont assez rares et le peu de temps passé à observer le ciel est loin de suffire pour se rendre compte de tout ce qui se passe. Nous savons par expérience qu'il est très difficile de pouvoir capturer un phénomène anormal transitoire lors d'une observation. Il manque clairement des données fiables, en nombre et exploitables de manière pragmatique. Il existe aujourd'hui des moyens techniques qui permettent d'aller plus en avant dans la collecte de données précises. Des appareillages, auparavant coûteux et réservés à des laboratoires, sont maintenant pratiquement accessibles pour tous. C'est pourquoi nous avons voulu entamer un projet permettant d'acquérir de nouvelles données et ceci de manière autonome. Le projet AMS est parti de là.
L'AMS (Automatic Measurement Station) est une idée qui n'est pas nouvelle, mais qui n'a jamais été concrètement abouti en France. En revanche, ce concept est bien développé ailleurs comme en Norvège avec l'équipe d'Hessdalen. Il fallait remédier à cela.
L'AMS version 2 en cours de fabrication
L'expérience d'Hessdalen existe depuis 1981. Les personnes à l'origine du projet ont été alertées les habitants de cette petite vallée Norvégienne qui ont été témoins à de multiples reprises de phénomènes lumineux aériens insolites. Les apparitions étaient si nombreuses et si énigmatiques que rapidement une étude a été entreprise par des universitaires et des enquêteurs divers. Le but était de déterminer la nature de ces lumières mystérieuses et de communiquer ouvertement les résultats au public avec la plus grande transparence. Dès l'été 1983, le projet Hessdalen naquit. Le coeur du programme d'étude est basé sur l'implantation de plusieurs stations de mesures aumatisées ou AMS. Ces appareils ont été conçus puis installés dans cette vallée d'Hessdalen par des équipes de l'Université d'Ostfold. Celles-ci se sont relayées durant toutes ces années afin d'enregistrer et analyser les données recueillies sur place. Au fur et à mesure des expérimentations, le système des AMS s'est grandement perfectionné. De multiples équipes internationales sont venues s'associer pour apporter leurs expertises techniques et scientifiques.
Intérieur de l'AMS
Ayant la chance d'habiter à proximité d'une zone où les témoignages sont nombreux, nous avons voulu nous inspirer de leur démarche et créer notre propre projet de station de surveillance. Ainsi après avoir cogité longuement et réuni suffisamment d'argent de la part des amis de notre équipe, nous avons pu mettre en place notre petite station d'enregistrement. Le développement de la station continue à ce jour et toutes les données techniques et les enregistrements sont disponibles sur le site qui est dédié au projet.
La station actuelle comprend plusieurs dispositifs dont l'élément important est une caméra nocturne très haute sensibilité qui permet d'obtenir des enregistrements en bonne qualité.
Récemment, une caméra de jour a été ajoutée au système et déjà nous avons eu des résultats troublants que nous mettrons en ligne prochainement. Il y aurait énormément de possibilités d'évolution concernant la station, mais nous sommes malheureusement limités par deux contraintes qui sont nos disponibilités et des moyens financiers limités. C'est d'ailleurs pour cette dernière raison que nous avons décidé de consacrer l'intégralité des bénéfices acquis par les ventes de notre livre, pour l'achat de nouveaux appareils pour l'AMS. Nous tenons d'ailleurs à remercier chaleureusement tous nos lecteurs, car c'est grâce à eux que ce beau projet peut continuer dans de bonnes conditions.
Caméra haute sensibilitée utilisée dans l'AMS
Pouvez-vous nous dire quelle a été la dernière manifestation insolite qui s'est produite en votre présence ?
I.C.V.D : Les derniers phénomènes de proximités datent de quelques semaines à peine. Ils se sont déroulés alors que quatre amis de l'équipe étaient dans le département des Alpes de Haute Provence afin de rencontrer des témoins d'apparitions ovnis. Ils faisaient du camping sauvage dans un endroit isolé. En pleine nuit vers les 1 heures du matin, alors que tout le monde dormait dans les tentes, un des amis fut surpris par un étrange phénomène. Il était éveillé, lorsqu'une impression de silence étouffant le saisit, comme si le temps s'était figé. C'est alors qu'il vit une étrange boule de lumière frôler la toile de sa tente en la contournant, avant de partir en direction du ciel. Juste après la disparition de cette lumière, les sons ambiants (animaux, vent et autres bruits environnants), sont instantanément revenus à la normale. Il tenta ensuite de retrouver cette boule en scrutant dans toutes les directions, mais en vain, elle avait définitivement disparu. Les autres amis restés dans les tentes dormaient profondément et ne se sont malheureusement aperçus de rien.
On peut citer également un autre cas qui s'est déroulé il y a peu plus longtemps. Cela s'est passé l'été 2008, nous étions plusieurs groupes d'observateurs effectuant une veillée au col de Vence cette fois. Nous étions trois personnes dans un véhicule, longeant la route qui mène à Saint-Barnabé à environ deux kilomètres de celui-ci. Un autre groupe était déjà au niveau du hameau, dans un parking à proximité, le troisième groupe, le dernier, se situait derrière nous.
C'est alors que le conducteur, notre ami Pierre-Olivier, a d'abord remarqué une étrange lueur rouge qui semblait extrêmement proche de notre position et qui descendait de la crête de la montagne immédiatement à notre droite. Surpris, n'ayant eu que quelques secondes pour voir cette chose, nous avons stoppé et nous sommes descendus du véhicule. C'est à cet instant que la boule rouge est réapparue devant nous. Elle avait changé de trajectoire et était maintenant face à nous.
Elle continuait lentement sa descente vers ce qui nous semblait être la direction du parking de Saint-Barnabé. Nous avons bien pu l'observer à l'oeil nu et aux jumelles 15x50. Celle-ci avait l'aspect d'un petit globe très lumineux, d'un rouge sang, sans aucun halo autour. Nous n'avons perçu aucun bruit ni modification de l'environnement alentour. L'observation a duré un peu moins de deux minutes, avant que l'objet ne soit masqué par des arbres devant nous.
Nous avons repris le véhicule et nous nous sommes précipités vers le parking pensant que nos amis présents là-bas auraient vu la scène de près. Mais à notre grande surprise, les personnes n'ont absolument rien remarqué de spécial. Ni eux, ni le dernier groupe qui venait de nous rejoindre. L'objet étant très lumineux, il aurait été difficile de le rater. La seule explication possible pourrait être que le phénomène soit descendu bien plus près de notre position et non pas vers ce parking. Le mystère demeure quant à la nature de cet objet.
Est paru en France en 2008, un ouvrage intitulé "La science confrontée à l'inexpliqué - dans un ranch isolé de l'Utah" (Le Mercure Dauphinois - Traduit en partie par Gildas Bourdais), sur des manifestations similaires au Col de Vence. Pensez-vous que des zones d'anomalies permanentes se trouvent dans différents endroits du monde ?
I.C.V.D : Le cas du ranch de l'Utah est exceptionnel par la nature des manifestations recensés. Nous avons contacté certains protagonistes de cette affaire au début de cette année afin d'évaluer les liens potentiels entre nos deux spots. Robert Bigelow, le financier de l'équipe d'enquêteurs du NIDS (National Institute for Discovery Science) nous a affirmé que son orientation actuelle est plutôt tournée maintenant vers le tourisme spatial. Il a cependant fait récemment un don substantiel à la célèbre association MUFON (Mutual UFO Network), preuve qu'il ne s'est pas complètement désintéressé du dossier ovni. George Knapp quant à lui, est un des responsables de l'équipe du NIDS qui a enquêté sur le ranch de l'Utah. Il est aussi un des deux auteurs du livre dédié à ce sujet : "Hunt for Skinwalker". Lorsque nous l'avons contacté, il nous a dit que le ranch conserve une certaine activité, bien que, d'après lui, les phénomènes insolites semblent nettement moins nombreux ces dernières années. Notre équipe a dans l'idée de creuser l'affaire en se rendant sur place, mais nous avons d'autres projets dans l'immédiat, par exemple de se rendre en des lieux peu connus dont il semblerait qu'il existe des activités similaires au ranch "Skinwalker" de l'Utah. Selon nous, il existe effectivement plusieurs lieux où se concentrent les anomalies. Parfois ces anomalies sont similaires à ce que nous connaissons, parfois cela semble assez différent. Nous pensons qu'il existe encore des points précis, inconnus des enquêteurs, qui mériteraient des investigations sérieuses. Nous avons quelques pistes, mais ceci est une autre histoire.
Quelle est votre conclusion sur le type de phénomène qui se produit sur le Col de Vence ?
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Interview faite par Internet en Mai 2009
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